vendredi 31 décembre 2010

Maëlstrom d’émotions…



Je suis confuse à l’intérieur. C’est le chaos dans mon âme. Des parties de moi s’obstinent et crient à tous vents leurs sentiments. Pour ne pas passer pour une folle, je garde tout à l’intérieur. Ce qui fait que je souffre en silence et que j’essaie de ne rien faire paraître, refouler. Je sais que ce n’est pas bon pour moi etc., mais ce n’est pas le bon moment non plus. Pourquoi je gâcherais les fêtes de mes proches pour mes états d’âme? Et puis, cette procrastination m’apporte un certain réconfort. Cela faisait longtemps que ma vie n’avait pas semblé en plein contrôle. Voici donc ma solution : l’écrire.
-         COLÈRE : Je suis en colère que ma mère ne respecte pas mon rythme. Elle ne pense qu’à elle et ne veut pas voir ma souffrance. Elle n’a toujours pensé qu’à elle.

-         SARCASTIQUE : Je te l’avais bien dit! Franchement! À quoi pouvais-tu t’attendre d’une personne aussi égocentrique? Tu penses vraiment que tu as autant de valeur à ses yeux?

-         ANGÉLIQUE : C’est normal puisse qu’une mère veut ce qu’il y a de mieux pour son enfant, qu’elle souhaiterait te voir au maximum de forme. Quel être humain n’a pas besoin d’amour et de reconnaissance? Elle avait choisi des cadeaux en pensant te faire plaisir. Elle n’a pas vu le plaisir en toi. Elle est déçue. Il faut la comprendre!

-         COLÈRE : Non. Je n’ai pas à comprendre une personne qui ne se donne pas la peine de ME comprendre. Elle peut bien aller se faire *@$#% avec ses cadeaux!

-         SARCASTIQUE : De toute façon, elle t’a toujours donné des cadeaux qu’ELLE voulait recevoir. Sans compter que souvent, quelques temps plus tard, elle te reprenait ce qu’elle te donnait. À-t-on réellement besoin de ces cadeaux qui n’en sont pas?!?

-         ANGÉLIQUE : C’est l’intention qui compte! Elle a voulu te faire plaisir. Noël n’est-ce pas la fête de l’amour et du partage? Qui a vraiment eut une mauvaise attitude? Celle qui a donné avec amour ou celle qui a d’abord refusé d’ouvrir le cadeau pour finalement le faire à contre-cœur et reposer la délicate attention dans le fond d’un sac?

-         COLÈRE : Hey! C’est elle la victime! Pas sa mère!!! Elle est en train de travailler sur elle-même! Elle règle son passé dans la douleur et la tempête! Elle mérite de se reposer avec des gens qui l’apprécie pour ce qu’elle est réellement, qui a connaisse et savent qu’elle n’a pas besoin d’être couverte de babioles inutiles.

-         SARCASTIQUE : Le pire c’est qu’elle lui dit depuis longtemps à sa mère qu’elle préfère un mot écrit avec son cœur que des ramassent poussières qui finiront dans la poubelle!

-         ANGÉLIQUE : La pauvre a eu une enfance malheureuse. Elle a vécu de nombreux traumatismes. Elle a eu de la difficulté à élever son enfant. Ne la jugez pas aussi sévèrement. Elle a surmonter beaucoup d’épreuves!

-         COLÈRE : A-t-elle été chercher l’aide nécessaire? S’est-elle botté le derrière pour ne pas transmettre ce qu’elle avait reçu à son enfant? Non. Alors rien à faire de la compréhension.

-         SARCASTIQUE : Un point pour Colère!

-         ANGÉLIQUE : Croyez ce que vous voulez. Elle n’aura d’autre choix un jour d’aimer sa mère pour ce qu’elle peut lui donner et non ce qu’elle devrait. Et elle le sait. Le passé est terminé. Elle doit se tourner le futur.

Oui. Je dois me tourner vers le futur mais que faire du passé qui me poursuit? Je vais le mettre K.O. une fois pour toute. Je vais gratter le bobo jusqu’au bout. Et tant pis pour ceux qui ne me comprennent pas. Je n’ai pas besoin d’être entouré de ces gens. J’ai besoin d’être aimée pour ce que je suis et non ce que j’ai à offrir. Parce qu’à ceux qui sont intègre avec moi je donne sans compter! C’est ça le véritable amour, l’amitié sincère… Vous comprenez pourquoi je disais que je suis toute mêlée! Ouf! Un peu de repos me fera le plus grand bien!

mercredi 29 décembre 2010

Tourner la page...

Tout le monde me dit de tourner la page, de laisser le passé derrière moi. Pourtant, ce n’est pas moi qui le traque, mais lui qui me courre après. C’est vrai qu’en ce moment chaque flash me ramène dans un enfer indésirable. Je revis mes dépressions et mes peurs à en perdre la tête. J’aimerais beaucoup plus me tourner vers ce futur qui semblait si prometteurs avant que la mémoire ne me revienne…

Changeons l’expression. Tourner une page. Je m’engage à tourner une page à la fois comme on gravit l’escalier un pas à la fois. Je n’ai plus envie de tomber par terre comme avant. J’ai envie d’escalader cette montagne sans béquilles, avec toute ma tête. Je veux être fière du chemin parcouru mais pas à n’importe quel prix.

Aujourd’hui je tourne une page; celle de l’impuissance. J’ai ce qu’il faut en moi pour affronter cette tempête.

mardi 28 décembre 2010

Peurs et désirs (2)

Toujours en réfléchissant à mes peurs, je me suis demandée : qu’est-ce que j’ai besoin de vivre à tous les jours pour être bien avec moi? La première réponse était d’être aimée. La deuxième fut tout aussi criante.

J’ai besoin de ressentir chaque soir que j’ai fait quelque chose de bien pour mes proches. J’ai besoin de vivre pleinement le sentiment du devoir accompli. Accomplir mon devoir envers l’univers, c’est rapprocher les êtres qui croisent mon chemin, leur donne des moments magiques, leur accrocher un sourire aux lèvres. Lorsque j’ai réussi cet exploit, je me couche le cœur gonflé de bonheur. Quel plaisir de voir mes petits trésors se coucher dans leurs petits lits avec des étoiles dans les yeux parce qu’ils ont passé un agréable moment! Je déborde autant de joie lorsque j’entends mes amis rire aux éclats et que je les vois savourer le moment présent. J’ai vraiment l’impression d’apporter quelque chose au lieu d’être un boulet.

C’est sûr que j’ai besoin de me réaliser de façon professionnelle mais j’avoue que je me sens dépassée par les évènements en ce moment. Alors je retourne à ma base. Ma base, c’est la magie au quotidien; c’est l’amour de mes proches et l’amitié qui me lie à ceux que j’aime. Lorsque cette étape sera comblée, je pourrai penser à réaliser mes rêves. Je sais que j’y arriverai bientôt. Une étape à la fois. Je garde mes rêves comme des cadeaux précieux en attendant le moment de leur concrétisation. Je les vois… et vous?

lundi 27 décembre 2010

Peurs...

Depuis dix jours maintenant je fuis ce qui me brûle l’intérieur. Il arrive parfois que j’ai trop mal et que la seule solution que je trouve c’est la fuite. Je sais, je vous entends déjà vous dire : Voyons! Tu sais bien que ce n’est que remettre ça à plus tard! C’est pas la solution!!! 

Je le sais… J’apprends à faire autrement mais comme on dit : chassez le naturel il revient au galop… bref, aujourd’hui je me ressaisis. Je recommence à faire face à ce qui me fait si mal. Je veux en finir avec cette souffrance. Je prends donc les moyens qu’il faut. L,un de ces moyens c’est de gratter la blessure pour enlever ce qui l’empêche de guérir… Dans mon cas, les peurs y sont pour beaucoup. En fait depuis que ma mémoire refait surface, mes peurs ont amplifié et me paralysent. Elles m’empêchent de vivre le moment présent. Il est temps que ça change.

En faisant des lectures sur le sujet, j’ai réalisé que derrière chaque peur se cache un désir inassouvi. Donc derrière ma peur d’être jugée, d’être rejetée, d’être un fardeau pour les autres, se cache un grand désir d’être aimée, d’être utile, de faire partie d’une famille, etc. C’est tellement vrai que j’en ai les tripes qui crient…  Donc pour guérir mes peurs, je dois agir sur les désirs qui se cachent dessous… Un grand défi m’attends! Commençons par le plus criant : le besoin d’amour. Je m’y mets tout de suite. Gare à vous car la chasse aux câlins est commencée!!!


vendredi 17 décembre 2010

La gratitude…


Aujourd’hui, je vis la gratitude. Je prends un temps pour remercier tous ceux qui ont été et son toujours à mes côtés. Qui, malgré mes faiblesses, mes manquements, mes sauts d’humeurs, poursuivent la route avec moi. Je prends ce temps pour dire à l’Univers combien je suis bénie de vous avoir dans ma vie. Un sourire, un main sur l’épaule, un petit mot envoyé par internet… le simple fait que vous pensiez à moi me comble de gratitude. J’ai à cœur de montrer au monde la beauté de votre âme.

Que serais-je sans l’amour et l’amitié que j’ai reçu? Je peux en dire autant des épreuves que j’ai surmonté. J’affirme haut et fort que j’ai été forgé par ces combats et qu’ils m’ont permis de ressembler de plus en plus à ce que je souhaite voir s’accomplir dans ma vie. J’avance avec confiance parce que je sais que peu importe où je serai, il y aura toujours une maint tendue sur mon chemin, un sourire d’encouragement, un signe qui me donnera la force de serrer les dents et de vaincre les obstacles sur mon chemin vers un amour inconditionnel.

Merci d’être là…



mercredi 15 décembre 2010

Le cirque des apparences...



« Mesdames et messieurs, amateurs de sensations fortes et de mystères. Venez voir l’incarnation de la différence, de l’étrange, de l’inconvenant. »

Aujourd’hui je me sens comme ça. Coincée dans un monde qui fait parader la différence en riant d’elle secrètement parce qu’il ne serait pas socialement acceptable de le faire autrement. J’ai envie de me tenir loin de cette parade. Envie de prendre les jambes à mon cou. Quitter cette Terre  remplie d’injustice et d’égocentriques. Puis, je me rappelle qu’elle n’est pas que cela. Qu’il y a quelques anges, des amis et de belles promesses pour moi ici. C’est dur d’être là mais c’est la meilleure manière d’apprécier ce qu’on a. Soupir. J’ai besoin de voir le beau, le vrai. J’ai besoin de prendre un temps d’arrêt pour apprécier ce qui est autour de moi. Heureusement que les vacances arrivent… Je veux m'arrêter, me figer tel un flocon se dépose sur la nature gelée pour simplement apprécier d'être là...



mardi 14 décembre 2010

Moment d'arrêt...

Aujourd’hui mon corps hurle sa douleur. Il m’oblige à m’arrêter. Il n’a pas le choix. Je suis parfois si déterminée à faire ce que je dois que j’oublie de l’écouter. Il est fatigué, a besoin de repos mais moi je poursuis mon travail. Je prends à peine le temps de manger. Si je m’arrête, je réfléchis. Ça fait trop mal. Je refuse de m’y soumettre. BANG! Mon corps m’arrête. Emmurée dans ce corps souffrant, je me vide de mes énergies. Je sens le poison qui embrume mes pensées. Il coule dans mes veines et se répand partout dans mon corps. Ce corps qui est supposé être mon allié. Il me barre plutôt la route aujourd’hui. Il me force à m’arrêter, à régler ce qui le fait souffrir.

Longtemps j’ai fait semblant que rien n’était arrivé alors que j’aurais dû m’écrouler pour mieux me relever. Comme si j’avais été poussée par une adrénaline de survie. Quand cette vitalité de secours a été puisée, je me suis rappelée. Je suis tombée; de plus haut cette fois. Je me suis rendu compte des blessures. Je suis d’ailleurs en train de les observer. Je dois les comprendre pour trouver le bon remède. Bientôt, je serai capable de me relever. Alors je verrai cette lumière qui est enfouie en moi.

Pourtant, on me parle de cette lumière depuis si longtemps! Je devrais être capable de la voir!!! Tout ce que je vois en ce moment c’est la douleur. Je suis aveuglée par elle. Les anges ont beau me souffler à l’oreille des paroles lumineuses, je ne les entends pas. La souffrance obstrue mon ouïe. Elle m’accapare complètement. Mais la lumière triomphe toujours de l’ombre même si on ne la voit pas. Le soleil continue de se lever même lorsqu’on ne le regarde pas. Il en sera pareil pour moi. Un jour, le soleil aura tant brillé autour de moi, ce qui hantait ma vie disparaîtra. Je reverrai le soleil. Je l’imagine déjà.

lundi 13 décembre 2010

La honte, 2ème partie

Après avoir refait un peu mes forces, me voici prête à poursuivre l’exercice sur la honte. Je pige dans la pile de petits papiers. J’y lis une phrase qui prend encore plus son sens depuis que j’ai décidé de porter plainte. J’ai honte de ne pas avoir parlé à un adulte des agressions. 

Évidemment, en se remettant en contexte, il n’y avait pas vraiment d’adultes significatifs autour de moi. Ma mère étant un contre-modèle, un agresseur physique régulier et une source d’humiliation récurrente, il m’étais difficile d’ouvrir mon jardin secret. D’autant plus qu’avec l’accueil qu’elle m’avait fait… Le souvenir remonte en moi. Je courre plus que je marche. Je suis désorientée. Mes vêtements sont en désordres et déchirés. Mes cheveux sont en batailles. Je pleure et je tremble de tout mon corps. Je sens l’horreur. Ma mère arrive à contre-sens. J’ouvre la bouche pour m’expliquer quand des ongles s’enfoncent dans mon avant bras. Elle crie que je n’aurais pas dû lui désobéir et rentrer tout de suite après l’Église. Elle m’injure et me promet la correction de ma vie. Fin du souvenir. C’est le noir total dans ma tête. Je me souviens avoir porté ces marques d’ongles pendant des semaines. J’ai alors commencé à enterrer ce que j’avais vécu. Ça fait moins mal. En tout cas, sur le moment.

Il y a eu quelques occasions où j’aurais pu parler. J’étais convaincue qu’on ne me croirait pas. Dans le passé, j’avais essayé de faire comprendre à certains adultes que ça n’allait pas bien à la maison. Toutefois, ma mère était si fine manipulatrice que lorsque les adultes l’appelaient pour avoir sa version des faits, le verdict était toujours le même. Je cherchais l’attention et j’inventais des histoires pour faire du tort à ma mère. J’aurais tant aimé que Dieu puisse révéler toute la vérité que j’essayais de faire voir aux adultes! Pourquoi en aurait-il été autrement avec les agressions? Je me suis tais. J’ai essayé de faire comme si rien ne s’était passé.

À bien y penser, je n’ai plus honte. Je suis triste. J’aurais aimé qu’il en soit autrement. Aujourd’hui j’ai encore une peur bleue de ne pas être crue. J’angoisse à l’idée de déballer mon histoire à un enquêteur. Quelles sont les chances qu’on me croit? J’envoie une demande dans l’univers. SVP chers anges, ouvrez les cœurs des personnes qui traiteront mon dossier afin qu’ils me donnent au moins le bénéfice du doute. C’est tout ce que je demande. Je veux simplement être accueillie au lieu d’être mise au pilori. J’ai confiance dans l’œuvre des anges. Ils m’ont maintes fois démontrée leur efficacité. J’ai grand hâte de les voir à nouveaux à l’œuvre.


dimanche 12 décembre 2010

fuite saine

Aujourd’hui j’ai réalisé que la fuite n’est pas nécessairement malsaine. J’ai vécu l’enfer suite au EMO de vendredi. Des souvenirs plus que douloureux sont remontés. J’ai pleuré tout ce que je pouvais dans la nuit de vendredi à samedi. Au matin, j’étais dans un état catatonique. Mon mari m’a fait réaliser que je ne pouvais pas rester comme ça. La tentation était forte de rester l’esprit accroché au vide. On ressent moins la douleur. Pourtant c’est une sorte de suicide spirituel qui n’est vraiment pas recommandé. De nombreux dangers y sont rattachés et cela ne m’intéresse pas.

Après quelques grandes respirations, mon mari et moi avons convenu de l’horaire de la journée. Sapin et décoration au menu. Pour de vrai cette fois. L’autre jour, les obligations avaient pris le dessus sur mes besoins… Je ne m’étais pas respectée. Cette fois, mes besoins étaient tellement criant que je n’avais pas le choix de me prioriser. J’étais à 2 doigts de la crise de nerfs. En mettant de la lumière autour de moi, je ne pouvais que changer d’ambiance. Pourtant ce qui m’a fait le plus de bien c’est toucher les vertes épines du sapin. Il était exceptionnellement doux. Il sentait bon. J’aurais juré qu’il avait choisi de passer Noël dans ma famille parce qu’il savait que nous allions apprécier sa présence. Il m’a donné cet amour gratuit qu’on ne retrouve que dans la nature. Je le salue chaque fois que je passe près de lui. Il est l’invité d’honneur chez moi. 



Pour couronner le tout, un de mes amis est venu me visiter. Normalement, cette personne n’est pas consciente des besoins des autres. Il faut croire qu’un ange lui a soufflé quelque chose à l’oreille parce qu’il est arrivé avec des petites surprises qui m’ont fait un bien énorme. Des fruits, des chocolats et du cidre. Ce n’est pas les choses elle-même que la pensée qu’il y avait mit. Pour une des rares fois dans notre amitié, il avait pensé à me faire plaisir. Simplement. Cette seule idée a gonflé mon cœur de joie et soudainement, presque toute la lourdeur est disparut. En fait, je me sentais au moins plus forte, plus lumineuse. Prête à affronter cette tempête que je traverse. Nous avons joué toute la soirée jusqu’aux petites heures comme lorsque nous étions enfants.



Oui, l’espace d’une soirée, je me suis permise d’être quelqu’un d’autre. D’être une personne qui n’a pas mon vécu, qui a le cœur léger. Grâce à cette soirée extraordinaire, je suis plus forte aujourd’hui. Je retiens la leçon… Toujours prendre soin de moi avant de me casser la tête pour les tâches. Du moins, tant que je serai au cœur de la tempête. J’avoue que c’est plus facile à dire qu’à faire mais je me lance ce défi. Voyons maintenant comment je le mettrai en pratique!

Une tache dans la lumière...

Pardonner, c’est difficile. Se pardonner soi-même est une épreuve sans nom. Des souvenirs sont remontés en moi. Des relents du passé que j’aurais préféré oublier. Certains diront qu’il n’y a rien de grave là-dedans mais pour moi qui revis ces évènements, c’est un trou noir sans fin qui se forme à l’intérieur de mes tripes. J’implose. Je souffre toute la honte et la culpabilité par vague de tortures. 

C’est seulement en visualisant la petite fille brisée et perdue de l’époque que j’arrive un peu à y voir plus clair. Elle ne savait tellement pas différencier le bon du mauvais… Elle a vu l’enfer… on lui a banalisé les impacts sur la vie des autres… Ses antennes étaient brouillées. Pourtant, je ne peux m’empêcher que dans un autre contexte il en aurait été autrement. Je ne porte pas de méchanceté en moi. Jamais je n’aurais fait de mal aux autres intentionnellement. J’en suis certaine. Comment est-ce que â a pu arriver? Le temps me l’expliquera. Prenons les faits. Il n’y a pas eu personne de souffrant physiquement. Personne n’a été forcé. Ces comportements ont été cessés rapidement. Moi qui se croyais presque blanche comme neige… je tombe de haut. Le côté ombrageux de ma vie semble envahir la lumière que je croyais posséder. Heureusement qu’il a des anges pour me rappeler qu’il n’en est rien. 

Je n’ai rien trouvé d’autres que de me changer les idées en attendant le moment où je me sentirai prête à m’accueillir telle que j’étais à cet âge. Les épreuves du passé ont forgé celle que je suis aujourd’hui… Nulle tache ne pourra obstruer toute la lumière qui émane de moi. J’y veillerai. 


jeudi 9 décembre 2010

travail sur la honte 1ère partie

Dans le cadre de ma thérapie, on m’a suggéré de faire la liste de toutes les hontes que j’ai et qui sont en lien avec l’agression. J’ai eu énormément de difficultés à mettre cette souffrance sur papier. Suite à cet exercice, nous devions répondre à cette honte en expliquant pourquoi nous n’étions pas coupables. Je repousse ce travail depuis une semaine… il est temps que je m’y mette.

Je commence par le premier papier… J’ai honte de ne pas être partie tout de suite après l’agression. En effet, je me suis cachée dans la salle de bain. Erreur. J’étais prise au piège. L’un de mes agresseurs s’est alors pointé dans ma cachette en faisant semblant de vouloir m’aider. Deuxième erreur. Pour être honnête, je ne sais pas vraiment quoi répondre. Je me trouve ridicule… avec toute logique n’importe qui aurait pris les jambes à son cou dès qu’on l’aurait relâché! Si je réfléchis bien, c’est évident que j’avais peur mais ça ne justifie pas une telle stupidité! Ce n’est quand même pas une petite porte en bois qui aurait empêché les gars de me sortir de là!

Voilà… je suis bloquée. Encore une fois, je recommence à me taper sur la tête. Me faire du mal ne m’avance à rien. Ça veut juste dire que je dois aller chercher des réponses. J’aurai peut-être plus de chances avec le deuxième mais je dois m’arrêter aujourd’hui. J’ai le ventre tordu par la douleur. J’ai envie de me cacher, me rouler en boule, m’abriter sous les ailes d’un ange qui me réconforterais de sa chaleur. Je pars à la chasse à la « douceur ». Je vais sûrement la trouver dans le sourire de mon mari, dans les câlins de mes enfants ou le rire de mon amie. Avec cette force nouvelle, je serai capable demain.


mardi 7 décembre 2010

J'ai trébuché...

Pourquoi rien ne fonctionne comme je l’avais prévu… Est-ce trop demander que je sois un peu plus à mon affaire? Je m’en demande trop peut-être? Oui, je m’en demande beaucoup. Loin de le réaliser on dirait que je me tape sur la tête encore plus lorsque je n’atteins pas mes objectifs… je n’aurais pas dû … j’aurais dû faire… Existe-t-il une vie sans cette voix qui me culpabilise et me remet sur le nez les responsabilités que je n’ai pas été capable d’assumer? Si au moins j’arrivais à lâcher prise… J’aurai peut-être plus de chance demain, qui sait! Aujourd’hui je n’arrive pas à mettre de mot sur la douleur sourde à l’intérieur de moi. Même mon sommeil est perturbé par mes peurs et mes angoisses. J’ai hâte de voir la lumière… 

Une chance que j’ai la certitude qu’elle est là, qu’elle m’attend. Je ne suis même plus à genoux, je rampe vers elle! Je sais que je suis bien entourée aussi bien au niveau terrestre que divin mais je suis tellement souffrante en ce moment que je ne le vois plus… Demain, je me mets au défi de faire deux choses pour moi. Je ne les fixerai pas car je me laisse la latitude d’écouter l’élan de mon cœur. Demain sera une meilleure journée parce que j’aurai fait l’effort de changer les choses. J’ai déjà hâte de faire le point sur cette merveilleuse journée!


dimanche 5 décembre 2010

Mon corps… allié ou nuisance?

À chaque fois qu’un flash se prépare mon ventre se sert sous le plexus solaire et me torture. J’ai mal et ensuite c’est la tête qui s’emballe. Mon corps semble me prévenir que quelque chose de bouleversant va m’arriver. Parfois c’est simplement que blesse. En ce moment, j’ai l’impression d’être poignardée dès qu’on évoque un événement en lien direct ou indirect avec les agressions. 


Je sens que j’ai besoin de repos, de prendre soin de moi mais je ne peux le faire sans négliger mes enfants… Sans compter que j’ai tant de choses à faire que je n’ai pas assez d’une journée pour tout accomplir… Je me sens coincée entre le temps, les besoins de mon corps et mes obligations de mère/ épouse. Je prends un jour à la fois, j’essaie de ne pas être trop exigeante avec moi etc… Toutefois la culpabilité m’attend dans le détour. J’aimerais tant être la mère parfaite à la maison parfaitement propre, qui fait des repas parfaitement équilibrés et sains… Je n’y arrive pas…

Je sais théoriquement que je ne dois pas mettre la barre trop haut. Par contre, dans la réalité, je n’assimile pas ce principe. Je ne vois que la maison sale et en désordre, le peu de temps que je consacre aux enfants et toutes les tâches que je n’ai pas fait… Toutes les choses que j’aurais dû faire pour soutenir mes enfants dans leur développement que je n’ai pas fait… il y a de quoi se sacrifier au bûcher… Je dois apprendre à être indulgente envers moi. Je vais réussir en me dressant une liste réaliste des choses à faire; en me fixant des objectifs plus sages; en respectant les limites de mon corps. C’est pour ça qu’il crie. 

Je t’entends mon corps. Je vais me reposer et le ménage ira à demain ou plus tard ou aux calendres grecques. De toute façon je n’invite personne en ce moment. C’est mieux comme ça. Tant que ce n’est pas insalubre hihi!!! Mme Blancheville est en vacances. Elle doit prendre soin d’elle si elle veut être là pour les autres… Bonne nuit anxiété, je te tourne le dos. J’en ai marre que tu me torture. Je vais apprendre à te mater! Gare à tes fesses!!! ^-^

samedi 4 décembre 2010

Ma vie est un jardin

En ce moment, je cherche des moyens de sortir du tourbillon négatif qui me tire vers le bas. J’étais en train de demander de l’aide angélique lorsqu’on m’a soufflé une réponse. Quand j’y pense, cette idée est pleine de sens. On m’a conseillé de traiter ma vie comme un jardin. Je dis ma vie, car je suis un tout. Mon cœur, mon âme et mon corps ne forment qu’un.

Lorsque je suis venue au monde, mon jardin avait tout ce qui lui est nécessaire pour s’épanouir. Il fleurissait même dans l’adversité car on lui avait donné une richesse exceptionnelle : la foi. Au fil des épreuves, certains y ont jeté des ordures et ont créé de grandes cicatrices mais la terre y est encore bonne. Les années ont passé et la terre à la surface a desséché. Meurtrie par ce qu’on lui avait fait, rares sont les végétaux qui ont réussi à enjoliver cet espace. Toutefois, les semences germent toujours profondément enfouis. Elles attendent le bon environnement pour sortir. Lorsqu’on regarde ce jardin, on peu voir le masque qu’on y a mis pour cacher les horreurs qui sont en dessous. En retirant le masque, on découvre une terre triste et laide. On se demande s’il y a encore quelque chose à faire avec cet espace. Peut-être vaudrait-il mieux recommencer ailleurs?

Pourtant, si on creuse, on découvre une terre riche et prometteuse… Il faut donc s’armer de courage et faire le ménage dans cette horreur. Jeter les objets honteux qui ne nous appartiennent pas. Labourer la terre doucement pour s’assurer qu’il ne reste pas de déchets ou de pierres qui nuirait aux végétaux. Semer avec amour et tendresse ce qui est nécessaires à la floraison. Arroser le tout de douceur afin de nourrir ce qui a été semé. Le soleil lui donnera la chaleur nécessaire pour qu’elle s’épanouisse.

Ainsi, d’ici peu, le jardin abandonné et horrible deviendra un jardin luxuriant et splendide. Il s’entretiendra éventuellement tout seul et répandra ses belles semences autour de lui. C’est la promesse qu’on m’a faite. Je m’accroche à cette promesse. À moi d’en faire une réalité.

vendredi 3 décembre 2010

Les lumières de Noël

Hier, mon mari m’a fait réaliser ce qui me manquait cruellement en ce moment. Je ne voyais que la grisaille autour de moi. Par une simple phrase, il a changé ce gris en couleurs éclatantes. Si on décorait pour Noël en fin de semaine? OUI OUI OUI!!!! D’habitude, je commence à travailler la famille à la mi-novembre. Là, je suis tellement chamboulée que je n’y ait même pas pensé… Je ne voyais que la tristesse des noël de mon enfance… J’écoutais le disque de René Simard en boucle en faisant le sapin dans ma chambre parce que ma mère ne voulait rien savoir de cette « cochonnerie »… Ces airs résonnent encore en moi comme si j’y étais… Je me revois le ventre tordu par la tristesse en accrochant les décorations joyeuses au sapin pour qu’elles contrastent avec ma vie et qu’elle m’apportent leurs bienfaits… J’entends encore René Simard chanter et ma voix tremblante l’accompagner dans ce triste Noël…

« Mais pourquoi
À Noël j’ai désobéi chez moi ?

Je le sais
À Noël je n’aurai rien pour Noël
Non je n’aurai rien pour Noël
Je suis puni (à Noël)
Noël triste Noël
J’en pleure déjà
C’est bien fait pour moi »


Ou encore parler des «enfants oubliés » comme moi…

« Ils ont pour s'aimer
D'un naïf amour
La fragilité
Des mots de velours
Ils ont pour palais
Tout un univers
Dans les courants d'air
Des vastes cites »




Les décorations ont toujours symbolisé la joie et l’harmonie à mes yeux. Remplir mon espace de ces condensés de joie mettait un baume sur mes plaies. C’est sûrement encore le cas aujourd’hui!  Je trépigne de joie à cette idée! C’est un bon début!!!

J’espère de tout mon cœur que cette façon de voir aidera ceux qui voient Noël comme une épreuve. Noël est ce que nous en faisons. Prenons le temps de se construire un Noël à notre goût dans la vérité et l’élan du cœur. Et vous, comment voyez-vous votre Noël parfait? Le mien sera rempli de douceur et de moment d’amour avec ceux que j’aime. Je me concentre là-dessus à partir de cet instant.

jeudi 2 décembre 2010

la douleur de l'instant

Les journées de thérapies sont les plus difficiles. Mon corps se met à souffrir dans son ensemble, mon cœur crie sa détresse et je n’ai qu’un seule envie… me coucher en petite boule. Heureusement que j’ai la force pour combattre cet état. DU moins, j’essaie. Je me gâte ces journées là… café latte, repas de reine, temps privilégié avec mon mari… tout ce qui peut me faire du bien et me donner la vigueur nécessaire de me rendre jusqu’au local de ma thérapie. Une fois rendue, c’est dur mais j’ai l’adulte en moi qui m’oblige à y rester. Ce que je trouve encore plus difficile c’est les fameux flash-back. Ils arrivent sans prévenir et me ravagent… J’ai tellement hâte que ça arrête… 

Il y a des jours où j’ai hâte à 2012 ou je me surprends à fantasmer sur une voiture qui dérape et m’envoie directement au ciel… fini la souffrance, que de l’amour et de la douceur. C’est dans ces moments la que la réalité me rattrape. Ça va cher Papa Divin, je sais que ce n’est pas MON heure… que ce n’est pas le plan que TU as prévu pour moi… mais bon, j’ai au moins le droit de rêver. Finalement, le temps passe un peu, la douleur s’estompe pour laisser place au prochain flash-back. Un jour il n’y en aura plus. Ce jour là, je vais ouvrir une bouteille de champagne et rire à la gueule de mon passé! Je vois déjà les petites bulles chanter la joie de la liberté!!! Je fantasme mais au moins j’ai ça pour m’accrocher! ^-^


mercredi 1 décembre 2010

S'accrocher

Aujourd’hui, je m’accroche. 

La tempête fait rage à l’intérieur mais je m’accroche. 

Je m’accroche à cette lumière que je retrouve chez mes amies, chez les enfants dont je prends soin, chez ces personnes qui m’entourent et qui sourient dans l’adversité… Qui rient des circonstances parce qu’elles savent qu’elles ne sont que passagères. Je respire cette lumière même si le ciel est gris et que les fleurs nous ont quittées, même si l’hiver est pluvieux et que l’économie va mal… La lumière n’a que faire de ce qui se déroule en dehors d’elle. Elle brille dans ce qui est important : l’amitié, l’amour et la vie. 

Ça ne veut pas dire que je n’ai rien vécu, que je ne suis pas en plein combat, que je n’ai pas la mort dans l’âme et que tout est beau dans le meilleur des monde. Ça veut simplement dire que dans ce tunnel de noirceur, je sais que de l’autre côté il y a de la lumière et que ceux qui m’entourent m’aide à me le rappeler. 

Merci d’être là!


mardi 30 novembre 2010

la honte...


D’aussi loin que je puisse remonter, j’ai toujours ressenti la honte d’être moi-même. Ma mère ayant beaucoup d’apprentissages sociaux à faire, elle m’a élevé dans un contexte de culpabilité. J’étais coupable de tout. J’étais un fardeau pour elle qui devait travailler sans relâche pour veiller à la santé financière de notre « famille ». Aujourd’hui, je sais que c’était son choix de vivre ainsi. Je peux comprendre qu’elle n’était pas outillée mais je n’arrive pas à saisir pourquoi elle n’est pas allée chercher des ressources. La table était mise pour ce qui m’attendait plus tard : les agressions. Je me laissais injurier parce que je pensais qu’ils avaient raison. Je me laissais bousculer parce que je croyais fermement que je ne vais rien. Pendant les agressions, j’ai d’abord lutté puis j’ai abandonné car j’étais convaincue d’être née sous une mauvaise étoile. Toutes les méchancetés que l’on m’a dites ont développé chez moi la honte du plaisir. Manger, être touchée, recevoir de l’affection, savourer une douce mélodie, tout ce qui m’apporte du plaisir me fait honte. En public, j’apprends à laisser mon rire s’échapper, à exprimer mes satisfactions. J’ai peur qu’on me critique, qu’on me juge, qu’on me rabaisse. Je dois me conditionner chaque jour afin de nettoyer les pensées toxiques qui me harcèlent. Malgré tout, les jours où je suis plus vulnérable, plus fatiguée, elles reviennent en force.

Les agressions ont aussi développé chez moi la honte de mon corps. À l’époque, il n’y avait aucune raison. J’avais un poids santé. Avec le temps, la boulimie leur a donné raison. Je suis devenue ce qui me faisait le plus peur : une femme dont l’obésité morbide fait honte à quiconque la côtoie. Avant les agressions, j’étais très sportive. Après, je me suis refermée sur moi-même et j’ai cessé tous les sports pour m’enfermer avec mon seul véritable ami, mon piano. Même lui, je n’arrivais pas à l’apprécier à sa juste valeur parce qu’il m’était imposé par ma mère qui avait toujours rêvé de jouer du piano.

Ces souvenirs me tordent le ventre de douleur. Les humiliations innombrables ont pénétré au fond de mon être où je me suis ensevelie. Je n’y vois plus clair. Cet état d’esprit est tellement fusionné à moi que même si on me dis le contraire, je me vois hideuse au-dedans comme au-dehors. La honte m’a amené à prendre de moins en moins soin de moi. Peigner mes cheveux, choisir mes vêtements est pour moi un véritable calvaire. Parfois, dans un élan de lumière, je me motive à le faire même si souvent cette résolution fond comme neige au soleil. C’est cet élan qui m’a poussé à consulter, à écrire ce blog, etc… Je souhaite de tout cœur que cette fois c’est la bonne. Peut-être je reculerai un peu lorsque la douleur sera trop forte mais je suis déterminée à traverser cette vallée sombre car je sais à quel point le paysage sera magnifique de l’autre côté. La liberté m’attends. Je dois juste m’en rappeler.

lundi 29 novembre 2010

Les masques

Je suis consciente qu'il est important d'être vraie et authentique. Pourtant, même si les gens autour de nous disent le contraire en général, il ne veulent que voir le parfait. Autrement dit, on nous impose de porter le masque de la perfection. Lorsque je ne vais pas bien et que mon beau petit monde joyeusement parfait s'écroule, je n'ai guère envie de faire un sourire de Barbie et d'afficher une fausse joie juste pour faire plaisir aux anxieux qui ne comprennent pas que la vie a des hauts et des bas. J'ai besoin de vivre ma tristesse jusqu'au bout. Toutefois, la pression de l'entourage me ramène souvent à cette vieille habitude conformiste. Il est pourtant normal qu'étant donné tout le travail intérieur que j'accomplis en ce moment, je n'ai pas le goût de gambader dans les prés...  Il n'y a pas de bouton magique pour que le soleil revienne dans mon cœur. 

Toutefois, la tristesse fait réagir. On veut la cacher, on veut la chasser, parce qu'elle n'est pas agréable. Elle est cependant nécessaire. J'ai besoin de toucher le fond pour remonter. Tant que je n'accueillerai pas ma souffrance, je ne pourrai avancer. C'est comme si je devais semer au fond d'un rivière... Tant que je n'aurai pas plongé au fond pour y déposer ma semence, mes racines seront faibles et fragiles. Ces racines sont la base de mon nouveau "moi": confiance en soi, authenticité, paix et équilibre. 

Et vous qu'elles sont vos nouvelles racines?


vendredi 26 novembre 2010

La culpabilité en héritage



En faisant des exercices ce matin je me suis rendu compte que j’avais reçu tout un héritage de ma mère : La culpabilité. Ouf! Quel lourd fardeau… Je comprend maintenant la différence entre la culpabilité et la victimisation. C’est vrai que je me sens coupable à chaque pépin, à chaque écart de la vie parfaite que je souhaiterais pour ma famille. Combien de fois, mon mari m’a dit que je n’avais pas besoin d’être parfaite, qu’il m’aime comme je suis… C’est tellement dur à croire…

Moi : Pourquoi est-ce si dur à croire?

L’autre : Tant que tu ne verras pas le divin en toi, la lumière extraordinaire qui émane de toi et que tu accorderas autant d’importance au superficiel… tu ne le croiras pas. Pourtant, tu es une partie de Dieu. Tu es sa création. Pourquoi aurait-Il créé quelque chose d’imparfait? Ce n’est pas sa création qui est imparfaite mais les bagages qu’on lui a imposés et ceux qu’elle a accumulés avec le temps. Ferme les yeux et regarde la splendeur de la flamme qui brûle en toi. N’est-ce pas extraordinairement beau et parfait?

Moi : oui…

L’autre : Tant que tu n’auras pas aimé cette partie de toi qui flamboie, tu n’aimeras pas le reste. Elle est en toi, elle est à toi, elle est TOI. Tu admire les anges. Comment peux-tu ne pas admirer la flamme divine en toi? C’est ton héritage divin. À toi de choisir si tu le laisse crouler sous les poussières négatives ou si tu la nourris et tu illumines ton chemin.

Moi : Je ne veux pas être prétentieuse… mais je ne veux pas te contester non plus… Je me sens dans une impasse… Comment puis-je nourrir cette flamme avec tous le négatif qui pèse sur moi en ce moment.

L’autre : Lâche-prise. Oui c’est la tempête au-dehors et en dedans mais ce n’est pas pour longtemps. Ferme les yeux et concentre toi sur ce qui est beau en toi. Cette flamme va se nourrir à chaque fois que tu vas prendre soin de toi, que tu vas aller dans la nature, que tu vas prendre du temps pour toi avec ceux que tu aimes. Tout simplement. Ne cherche pas de grandes recettes magiques. Ne cherche pas des cours extraordinaires des nombreuses semaines pour comprendre ce que tu sais déjà. Cette partie de toi est sublime mais aussi très simple. Elle est là. Elle t’attend. Prends soin de toi et le reste suivra.

C’est ce que je vais faire à l’instant. Prendre soin de moi. Je vais préparer cette soirée magique où je verrai les yeux de mes enfants étinceler parce que la magie de Noël défilera sous leurs yeux. Tout simplement. Même si je n’ai pas des millions en banque et que je ne peux pas leur payer tout ce qu’ils souhaitent, tout ce que je veux c’est qu’ils soient heureux. Je vais tâcher de me le rappeler. Et vous? Que ferez-vous aujourd’hui pour vivre un moment magique imparfait? 


mercredi 24 novembre 2010

Tomber de haut


Plus je fouille dans les méandres de mon être plus je me demande comment faire pour changer. Comment puis-je refaire la programmation déformée de mon enfance et la transcender. J’ai longtemps cherché à travers des ressources extérieur. Les plaisirs des sens m’ont permis d’atteindre une félicité superficielle mais cette voie m’a amenée encore plus bas. La foi m’a donné l’illusion d’un Dieu qui guérissait tout peu importe les circonstances et que j’étais la seule coupable si je n’étais pas déjà guéri. J’ai aussi cru longtemps que ma foi avait réussie à tourner la page du passé et que le reste de mon existence serait que pure exaltation de mon amour pour Dieu. Plus on monte sur un nuage, plus ça fait mal quand on tombe… Ouch! J’ai pris la plongée de ma vie… Je me retrouve là à chercher une issue.


Moi : Je sais que je ne devrais pas me sentir coupable de tout… comment puis-je faire autrement? C’est rendu un automatisme…

L’autre : Ça prend du temps. Apprends à te faire confiance. Tu as toutes les ressources nécessaires à l’intérieur de toi et tu es guidé vers les outils qui te sont nécessaires.

Moi : C’est normal de souffrir autant et aussi longtemps?

L’autre : Régler sa vie et le but même de la vie. Se connaître assez pour faire la paix avec son passé, accepter les autres tels qu’ils sont et accueillir les évènements de la vie comme des occasions de s’améliorer; c’est là le défi quotidien de la vie humaine…

Moi : J’ai souvent envie de baisser les bras… C’est tellement lourd à porter… Tout ce que je DOIS faire, les procédures, les appels, etc. Où est-ce que ça me mène?

L’autre : C’est une bonne question. Tu devrais te la poser à toi-même puisque ce sont TES choix. Tu as tes propres raisons toutefois, rappelles-toi qu’il est bon de voir les évènements avec le recul divin. Qu’est-ce que Dieu a comme apprentissage pour moi dans cette épreuve? Qu’est-ce que ça fait travailler en moi?

Moi : Dans mon cas, en ce moment, Dieu me fait travailler la persévérance et l’amour inconditionnel des autres… ouf! Tout un contrat!

L’autre : Oui mais tu as tout ce qui fait pour le relever avec Brio! Tu as la lumière en toi, les ressources extérieures et un appui de tes proches que tu n’as jamais eu! Nous avons tous hâte de te voir au sommet de cette montagne! Continue!!! Ne baisse pas les bras! C’est difficile en ce moment car tu es face à ton mur. Perce-le, défonce-le et tu verras les miracles dans ta vie! Il y a tellement de cadeau pour toi à la ligne d’arrivée!!!

Je réalise à quel point je suis bénie. Cette épreuve dans ma vie sera une clé importante. EN tout cas, j’essaie de me le rentrer dans la tête! Peut-être j’arriverai à en rire dans un futur lointain… Pour le moment, je m’accroche à ces promesses et à mes proches qui me nourrissent de leur amour. Merci à tous ceux qui sont là, surtout maintenant. Votre présence même si parfois elle semble occasionnelle… Juste le simple fait d’être en pensée avec moi m’aide à tenir dans la tempête. Merci. ^-^


mardi 23 novembre 2010

la normalité...

Qu’est-ce que la normalité? Comment faire la part de ce qui est bien et mal lorsqu’on ne vous a montré que la peur et le dégoût!?! Dans le tourbillon de la vie familiale quotidienne, il y a un nombre incalculable de fois où je me suis posé ces questions. Suis-je correcte avec eux? Est-ce que je les brime? Et si je les traumatisaient en leur transmettant ma peur? Comment faire comprendre à mes enfants qui découvrent leur corps que ce n’est pas dans le salon qu’il faut le faire? En ce moment, je suis toujours saisie par une panique. Je ne veux pas que mes enfants soient un jour agresseurs. Je ne veux pas qu’on les traite de putains ni d’obsédés. Ces peurs remontent à mon enfance, à l’intimidation que j’ai vécue après l’agression. Face à ces moments, je suis comme une petite fille paniquée et je perds le contrôle. J’élève la voix inutilement ou je fuis. Je sais qu’en théorie je devrais expliquer calmement à mes enfants qu’il vaut mieux découvrir son corps seul dans son lit qu’en public mais c’est trop difficile en ce moment. Un jour viendra où j’aurai réglé mon passé et je pourrai avoir une communication saine et ouverte sur la sexualité avec eux. En attendant, je prie pour que le lien entre nous ne soit pas coupé par mes peurs…


dimanche 21 novembre 2010

Passer à l'action

Aujourd’hui, je suis passée à l’action. J’ai trouvé en moi la détermination nécessaire pour entamer les démarches judiciaires. J’ai dû retourner dans le quartier de mon enfance pour aller au poste de police. J’ai déballé mon histoire à cette policière qui semblait si distante… C’est la petite fille en moi qui panique à l’idée de ne pas être crue… Heureusement, mon mari m’a appuyé, consolé, encouragé, réconforté. Il avait un regard beaucoup plus objectif que le mien à ce moment là. J’ai aussi découvert des amies extraordinaires qui sont là quand ça compte. Je réalisé maintenant que je ne suis pas seule dans la tempête. Les résistances seront nombreuses mais l’aide sera encore plus forte. Cette certitude console cette petite fille apeurée qui ne veut que se cacher pour pleurer la honte qui la dévore. Un jour viendra où je n’aurai plus honte, où je me sentirai assez solide pour ne plus avoir peur du jugement des autres. 

Je commence à rêver ce moment...




samedi 20 novembre 2010

Reflet du passé

Aujourd’hui, je suis plongée dans des souvenirs lourds. Ma mémoire retrouvée me donne du fil à retordre. Un simple reflet du soleil au plafond a suffit à me rappeler l’école secondaire où j’allais l’année après mes agressions. Je me souviens à quel point je fuyais le regard des autres. 

Le cour de français était la seule classe munie de fenêtre. Le soleil filtrait à travers les immenses plexiglas qui nous séparaient de l’extérieur. J’aimais regarder les faisceaux de lumières. Ils formaient un spectacle que j’étais la seule à savourer. Lorsque l‘enseignante me rappelait à l’ordre, la gang se moquait de moi. Ils n’étaient pas tous mes agresseurs. Toutefois, la douleur était encore plus grande. La majorité des jeunes autour de moi se ralliaient à ceux qui m’avaient anéantie. Je me sentais déjà une moins que rien, alors lorsque mes agresseurs entraînaient la classe, je voulais tout simplement mourir. 

C’est comme ça que je me sens en ce moment. Je ressens ce même trou noir à l’intérieur qui me ronge et dans lequel je voudrais me laisser sombrer. Et tout cela part d’un reflet du soleil au plafond… Pourtant j’étais bien; blottie contre mon mari. La chaleur de la couette m’enveloppait. La situation opposée à mon souvenir. Quel message pourrais-je envoyer à mon cerveau pour rassurer mon âme? Je peux me raisonner en me disant qu’aujourd’hui je ne réagirais pas de la même façon, que c’est du passé et que je ne suis plus dans la même situation. J’ai essayé. Cependant mon âme n’a pas voulu enregistrer le message. Je ne suis pas effrayée mais j’ai hâte que cet état d’âme passe. En attendant, je me suis préparé une petite soirée tranquille. Ça devrait recharger ma bombonne positive!   

Je sais que je dois prendre soin de moi. Pourtant, la vie continue et les tâches s’accumulent… C’est difficile de faire comprendre aux autres cette incapacité qui alourdie et m’empêche d’accomplir les tâches que je faisais en claquant des doigts avant que les flash-back handicapent ma routine quotidienne…  Je sais que c’est passager. Heureusement! En attendant, je suis sur un rythme de tortue qui se cache dans son terrier parce que la vie va trop vite pour elle. Au moins, la tortue vit et apprend à faire ses choses avec amour.

vendredi 19 novembre 2010

Ici gît: ma vie parfaite

"Ma vie parfaite" laisse dans le deuil la seule propriétaire dont l'imagination débordante a crée un monde parallèle dans lequel tout va toujours bien. Aucune note discordante, aucun conflit, les citoyens sont toujours calme et dans l'amour inconditionnel. Chacun y vit dans l'abondance et l'entraide s'y trouve partout. Le gazon est toujours verts, les maisons impeccablement propres sont décorées avec goût, tout est gratuit, il fait toujours 24oC , la brise est douce et les caresses du soleil sont de véritables bénédictions. Tous les êtres ont une grande valeur et chacun contribue à l'avancement du bien commun. 

Maintenant que "la vie parfaite" est décédée, je n'ai d'autres choix que me tourner vers "la vie réelle". Elle est dure et crue mais stable. Elle est vrai et sincère. Nul besoin de porter un masque ou de faire semblant. La colère y est permise mais aussi la joie débordante qui nous donne des papillons dans l'estomac. On doit y faire des efforts mais la liberté d'y vivre n'a pas de prix. Il y a certains conflits mais les amitiés sont réelles et profondes. Elle se décline dans toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et non seulement celles qui sont pâles et sans éclats. Il faut apprendre à combler ses besoins mais ils sont personnels et les racines sont variées. 

Je ne ressusciterais pour rien au monde "la vie parfaite" parce que "la vie réelle" est parfaite dans son imperfection!


Vive la vrai vie!!!

Une journée grise...


Hier c’était une journée grise. Le soleil brillait dans le ciel mais les nuages embrouillaient mes pensées et mon cœur. Une de ses journées où la seule chose que l’on voudrait faire c’est rester cacher sous la couette à dormir parce que le pays des rêves est beaucoup plus clément que la vie réelle. Ce quotidien qui vous arrache de votre confort et vous oblige à vous dépasser… Parfois, je n’en veux plus. Souvent même. J’ai donc succombé aux résistances qui me retenait dans un état d’insatisfaction. J’ai ronchonné et grogné mais rien n’a changé. Du moins, pas avant que je ne m’arrête et me demande ce que je pourrais faire pour renverser la vapeur. C’est alors que la petite voix en moi m’a rappelée à quel point ça me fait du bien de m’arrêter et de prendre le temps de voyager à l’intérieur de moi. En effet, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me remplir de lumière. Aucun exercice, aucune aide extérieur n’a jamais réussi à changer quoi que ce soit à mon mal intérieur. Je partage avec vous ce moment d’intimité avec ma source parce que je ne pourrais mieux exprimer les changements qui s’opère en moi. Il n’y a aucune magie qui puisse arriver à cela. Que l’amour.

Moi : Ça ne va pas aujourd’hui.

L’autre : Je sais. Rappelles-toi que tu es aimée même lors des jours nuageux. Prends le temps de t’arrêter et ferme les yeux. C’est dans les moments les plus difficiles, que nous sommes le plus présent. Regarde autour de toi. Rien ne t’as surpris aujourd’hui dans ton entourage?

Moi :  Je dois avouer que je n’ai pas compris les réactions des gens autour de moi. Habituellement quand je suis maussade, tout le monde l’est avec moi en retour. Pourtant aujourd’hui, certaines personnes qui me semblaient le plus éloignées de moi, se sont souciées de mon état.

L’autre :  Je suis fière de toi aujourd’hui parce que tu n’as pas porté de masque et cela t’a permis de voir l’appréciation de tes collègues. Comment aurait-il pu voir que tu avait besoin d’aide si tu avais continué de faire semblant que tout va bien?!?

Moi :  Pourquoi j’ai si mal? J’étais supposée aller mieux!

L’autre : Ça prend du temps. Quand on ne porte pas attention à nos blessures on les ressent moins ! Comme un enfant qui s’est écorché le genou sans s’en rendre compte et qui continue de s’amuser. C’est seulement lorsqu’il s’arrête qu’il ressent la douleur qui élance et réclame des soins!

Moi : Pourquoi j’ai l’impression de reculer?

L’autre : Tu es si pressée! Prends le temps d’intérioriser ce que tu as réalisé. Tu as fait beaucoup de chemin. Vaut mieux arpenter la route lentement et sûrement que de prendre le risque de tomber jusqu’en bas et devoir tout recommencer, non?

Moi : J’aimerais tant trouver la paix et la sérénité; arrêter de faire du mal à mon entourage!

L’autre : Eux aussi apprennent en même temps que toi. Ne t’en fais pas. Tout est parfait. Prends le temps de te remplir d’amour et de douceur et la vie suivra son cours. Il faut regarder ton cheminement à travers les yeux du Divin pour vraiment juger de ta progression. Crois-moi, tu es sur la bonne route!



C’est ainsi que j’ai repris mon train-train quotidien. J’ai terminé la journée un pas à la fois en cherchant chaque petit geste d’amour pour le savourer pleinement. J’en ai tellement besoin en ce moment… Je me donne ce défi à nouveau aujourd’hui. Chaque instant doit être accompagné d’un petit  geste d’amour. Une brassée de lavage, un bonjour au soleil. Une tâche de routine, un petit chant plein d’amour et de douceur. Et vous, comment trouverez-vous l’amour dans votre routine aujourd’hui?

mercredi 17 novembre 2010

La colère

Après la journée "doudou" d'hier, je reviens vers mon intérieur... vers moi-même... vers cette petite fille blessée que j'ai enfin pris dans mes bras. Je la retrouve avec joie. La douceur de ce moment me fait du bien. La vie courante est si dure... Il y a toujours une tuile qui est prêt à nous tomber sur la tête. Quel bonheur d'avoir un refuge pour prendre soin de nous. Un endroit protégé lorsqu'on y va sans utiliser des moyens malsains comme la drogue et l'alcool... J'ai si souvent pris cette voie en espérant me réfugier. Je sais aujourd'hui que ces sables mouvants ne mènent nulle part. Ils sont envoûtant parce qu'ils projettent un état de plénitude et un bonheur éphémère. Le refuge ou se cache ma petite fille intérieur n'a rien de factice. D'autant plus que, depuis hier en tout cas, je remplis cet endroit d'amour et de tendresse. L'espace est grand mais je relève le défi.



Moi: Alors on regarde les plaies de cette petite?

L'autre: C'est vrai qu'elles sont nombreuses et certaines sont profondes... Si nous commencions par celle qui saute aux yeux: la peur de la colère. Sa mère, elle-même blessée par la vie, l'a mis en contact avec la colère et la rage dès sa naissance. Elle qui avait rêvé d'un bébé depuis longtemps... Elle ne s'attendait pas à cela... Elle rêvait d'un bébé qui la comblerait d'amour et soignerait les blessures de son propre cœur. Elle n'était pas consciente des responsabilités qui venait avec ce cadeau divin. Cette petite fille est donc né dans un foyer disfonctionnel. Elle l'a choisi.

Moi: C'est un peu dur à croire. C'est du masochisme de choisir une voie avec autant de souffrance, non?

L'autre: Non. Par exemple, cette mère qui criait après elle, a provoqué en elle, la peur de la colère, la peur profonde de déplaire. Sans cette situation, elle n'apprendrais jamais à transcender cette peur viscérale.

Moi: Si au moins elle savait comment... Si au moins JE savais comment... Cette petite fille c'est moi alors aussi bien mettre les choses à la première personne...

L'autre: Tu sais comment. Je suis là pour te rappeler ce que tu as oublié. Fais-TOI confiance. Tu connais le chemin. Ce sera ton défi aujourd'hui. Rappelles-toi que tu es la seule à pouvoir te soigner. Tu peux compter sur toi car tu es la seule personne, terrestre du moins, qui sera toujours là. La colère n'est qu'un sentiment. Tu l'as d'ailleurs déjà ressenti.

Moi: Oui, lorsque j'étais insatisfaite depuis longtemps. J'ai tendance à accumuler. Mais ma colère ne me fais pas peur... quoi que l'idéal serait de ne pas en avoir.

L'autre: C'est vrai qu'il vaut mieux communiquer ses insatisfactions ouvertement aux autres dans l'amour et le respect. Cependant tous ne sont pas au même niveau de conscience. Une chose à la fois. Si la colère vient d'une insatisfaction ignorée, pourquoi cela te fait-il peur?

Moi: Je ne sais pas. Je me sens automatiquement coupable et je pleure. Même lorsque je ne le suis pas.

L'autre: C'est donc un mécanisme de protection et un comportement qui a pris racine dès ton plus jeune âge. Tu as toute la lumière nécessaire pour changer cela; déprogrammer ce mode de survie.

Moi: C'est vrai que si la colère vient d'une insatisfaction ignorée, je n'ai qu'à me le répéter au moment opportun et trouver une façon de combler le besoin de l'autre!

L'autre: Attention de ne pas t'oublier! Comble d'abord tes besoins d'amour en prenant soin de ta petite fille intérieure. Continue de prendre un temps pour toi au début de ta journée. Ainsi, tu auras tout ce qu'il faut pour aider les autres plus tard. Tout est peur ou amour. L'amour c'est la seule clé qui t'élèvera!



Cet amour, je vais le vivre au quotidien. Je veux le savourer dans chacun de mes gestes et de mes paroles aujourd'hui. Je vous souhaite aussi une journée remplie d'amour!!!