mercredi 22 juin 2011

Nuage ténèbreux

Je croyais être sur la bonne route, que rien ne pouvait dorénavant m'empêcher d'être heureuse et épanouie. Je ne pensais pas que quelques répliques sanglantes venue d'une personne proche me scierait les jambes ainsi. Je me retrouve donc, submergée à nouveau par le néant noir de douleurs et de pensées négatives. Un instant le soleil blanc éclatant et l'autre la noirceur abyssale de mes ténèbres intérieures. Suis-je si fragile que je peux me laisser ainsi influencer aussi facilement au gré des inconvénients qui parcourent mon chemin? Oui. Puis-je faire quelque chose de concret? À part, prendre une bonne respiration, trouver le courage de me battre et tourner la page? Non. Quand cesserai-je de dépendre de l'humeur des autres? Je ne sais pas. Je ne le veux plus. Néanmoins, il  y a une partie de moi qui prend cette humeur négative et en fait une seconde peau. La douleur me transperce alors le cœur et je dois déployer un bon nombre d'énergie pour contrer la situation. Je dois absolument trouver une façon de développer mes sources intérieur pour me renforcer l'âme. Éviter de m'écrouler dès que la situation ne convient pas à mon entourage. Pour l'heure, je reste immobile dans le noir à attendre que le nuage se dissipe. Bientôt. Très bientôt, ce nuage ne me fera plus rien.

lundi 20 juin 2011

Retour

Je n'ai pas trop tardé cette fois-ci. Je suis revenu dans un délai raisonnable. Du moins je le croyais jusqu'à ce que mon corps m'oblige à m'accroupir à cause de la douleur qui me découpe le ventre en morceaux. Au moi ns, je suis là. Je suis là pour moi et pour cette petite fille redevenue sauvage par ma négligence. Peut-être qu'en passant plus de temps avec elle, notre relation reviendra comme avant. Elle me regarde de ses yeux triste et me montre tout le recul que nous avons fait. Je suis revenue dans cet abysse noir et froid. Toutefois, mon ami de lumière me montre que le trou dans le mur y est toujours et que je ne suis plus prisonnière de mon sort. J'ai été capable de revenir à la lumière, je serai encore capable maintenant.

Je prends donc la petite main froide et je l'amène avec moi vers ces marches qui s'élèvent vers la sortie. Chacune d'entre elle sera longue à gravir car les pas à faire sont grands mais j'ai la certitude que j'ai tout ce qu'il faut pour y arriver. La première c'est l'acceptation. Elle est lourde l'acceptation. Non pas sous le poids de la culpabilité mais sous la responsabilité et l'engagement que cela requiert pour y arriver. Néanmoins, maintenant je sais que je ne suis plus seule. Je sais ce qui est arrivé et je sais que je vais en sortir gagnante. Je n'ai pas le contrôle sur le passé mais le futur est entre mes mains. À moi de savoir sur quel sentier je veux aller. 

Je pourrais choisir de me laisser mourir dans la noirceur en pleurant sur mon sort ou faire les efforts nécessaires pour sortir de cette épreuve, victorieuse! C'est cette voie que je veux suivre. Je devrai travailler fort. J'ai ce qu'il faut et Dieu me donnera l'énergie pour y arriver. J'y avance déjà. Simplement en prenant la décision de m'y engager.

La deuxième marche est l'estime de soi. Ouf! Elle a l'air très haute cette marche. Et si mon estimation est bonne elle va revenir souvent avant que je puisse me sortir de là... C'est bien. Je suis prête à relever le défi. Les moyens pour franchir cette marche sont nombreux. Reste à découvrir quelle sera MA façon...

jeudi 16 juin 2011

Je reviens de loin

Troublée je m'éveille sans savoir à quel moment j'ai perdu conscience. J'ai beau chercher je ne trouve pas de point de repère. EN fait, je suis dans l'obscurité totale. Pourtant, d'aussi loin je puis me souvenir, j'allais bien! Que s'est-il passé? Me serait-je emballée trop vite? Au point d'en oublier de prendre soin de moi? ... C'est vrai que c'est mon style... Je me prends pour superwoman tellement souvent... Aujourd'hui, je réalise que je ne me suis pas occupée ni de moi comme femme, ni de ma petite fille... elle a dû se terrer dans un coin, affamée et épuisée de me tirer par la main... En faisant le point sur la situation, j'y vois un peu plus clair. Effectivement, la petite fille dors à mes pieds. Elle s'agite comme si elle cauchemardait. Je m'approche avec douceur pour ne pas l'effrayer.
- Je suis là maintenant, murmurai-je à son oreille.

Elle ouvre les yeux et me jette un regard dur et froid.
- Que m'as-tu fait! Crie-t-elle exaspérée. Pourquoi m'as-tu négligée? Ne suis-je pas importante à tes yeux maintenant que tu m'as retrouvée?

Je ne sais que dire. Les larmes roule silencieusement sur mes joues. Je ne voulais pas lui faire du mal. Je ne souhaitais pas ME faire du mal. Le fait est: JE L'AI FAIT... Que faire maintenant, sinon me soigner et panser les blessures de ma petite fille... Je lui ouvre mes bras pour qu'elle s'y réfugie; ce qu'elle fait avec joie. Voilà donc une bonne chose de fait.
- Ne me laisse plus toute seule aussi longtemps, svp! J'ai si peur sans toi!!!
Je ravale mon orgueil et je la berce tendrement en lui disant que je ferai mon possible pour revenir la voir plus souvent. Tous les jours lorsque je le peux mais plus jamais d'absences aussi longue. C'est promis.