Aujourd’hui mon corps hurle sa douleur. Il m’oblige à m’arrêter. Il n’a pas le choix. Je suis parfois si déterminée à faire ce que je dois que j’oublie de l’écouter. Il est fatigué, a besoin de repos mais moi je poursuis mon travail. Je prends à peine le temps de manger. Si je m’arrête, je réfléchis. Ça fait trop mal. Je refuse de m’y soumettre. BANG! Mon corps m’arrête. Emmurée dans ce corps souffrant, je me vide de mes énergies. Je sens le poison qui embrume mes pensées. Il coule dans mes veines et se répand partout dans mon corps. Ce corps qui est supposé être mon allié. Il me barre plutôt la route aujourd’hui. Il me force à m’arrêter, à régler ce qui le fait souffrir.
Longtemps j’ai fait semblant que rien n’était arrivé alors que j’aurais dû m’écrouler pour mieux me relever. Comme si j’avais été poussée par une adrénaline de survie. Quand cette vitalité de secours a été puisée, je me suis rappelée. Je suis tombée; de plus haut cette fois. Je me suis rendu compte des blessures. Je suis d’ailleurs en train de les observer. Je dois les comprendre pour trouver le bon remède. Bientôt, je serai capable de me relever. Alors je verrai cette lumière qui est enfouie en moi.
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