mercredi 28 décembre 2011

Des tiroirs plein la tête...

Dernièrement, j’ai été prise d’une fièvre très rare chez moi. Cette maladie me ronge longtemps avant de se déclarer. Toutefois, lorsqu’elle se déclare, je n’ai aucun recours. Généralement, le commun des mortels n’attends pas aussi longtemps avant d’appliquer la posologie nécessaire au mieux-être qui en résulte ensuite. Dans mon cas, c’est incroyablement plus long. Au fil des années, je laisse mes tiroirs se remplir de vêtements usés et défraichis parce que je n’ai pas le temps ou l’argent pour en acheter d’autres. De toute façon, lorsque je m’accorde enfin ce privilège, je veux rapidement retourner dans ma voiture. C’est long. Je m’impatiente. Je n’aime pas devoir regarder sur tous les présentoirs parce que je ne sais réellement pas ce que j’aime. En fait, question mode, je suis plutôt du style classique. Pourvu que je sois habillée, le reste n’a pas d’importance. Du moins, tant que je ne suis pas la risée des passants ou que je ne me fasse pas pointer du doigt par les itinérants. Toujours est-il que depuis plusieurs mois voir années je regarde mes vêtements et je les trouves moches. Avec raison. 


Tâchés, décousus, troués, ils n’avaient rien de valorisant. Je me sentais coupable de déambuler dans ces haillons sans toutefois trouver le courage de changer la situation. Jusqu’à ce que la vérité me saute aux yeux. Mes vêtements étaient le reflet de mes pensées. Tout à cette réflexion, je me suis plongée dans des calculs élaborés pour gratter le fond de mes tiroirs. Tandis que je priais pour avoir les finances nécessaires, la sonnerie du téléphone à retentit.

Une amie rayonnante de joie m’appelait pour m’annoncer une nouvelle incroyable. L’un de mes magasins préféré offrait 50% de rabais sur toute sa marchandise, y compris celle de l’entrepôt de liquidation. De plus, elle m’offrait une carte privilège me donnant accès à un rabais supplémentaire. Les anges avaient répondus à ma prière. J’étais donc investie d’une mission. Je devais repartir sur de nouvelles bases. Mes vêtements n’était peut être qu’un prétexte pour une nouvelle façon d’aborder mes pensées.

Comme j’ai pris la décision d’essayer de savourer chaque minutes de ma vie, j’étais bien embêtée. Le magasinage, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Cependant, les circonstances sont venues à mon secours. Mon amie et moi avions fixé une date pour notre virée en boutique. La météo ce jour là faisait des siennes. Le verglas rendait les rues très glissantes mais n’ayant pas d’autres dates possibles pour remettre notre rendez-vous nous nous sommes armées de courage. Heureusement, car la boutique était presque déserte. La vendeuse, fort contente d’avoir des clientes, était avenante et fort sympathique. Elle était si chaleureuse, que notre après-midi a finalement ressemblé à un moment entre amies. Nous avons échangés, nous avons ri tout en trouvant de véritables trésors. Des chemisiers colorés pour remettre de la vie dans mes journées. Des pyjamas coquets pour me dorloter le soir. Tout ça pour que je reprenne goût à me sentir belle. Bien dans ma peau. Cette peau dont je ne voulais plus, j’allais m’en faire une nouvelle. Éclatante de couleur pour rayonner la joie que souhaitait voir réaliser dans ma vie.

Pour faire de la place à cette nouvelle peau, je devais me débarrasser de la vieille. Dehors chandails troués. À la poubelle, les pantalons délavés qui me faisait honte lorsque de la visite arrivait à l’improviste. Muer n’est jamais facile. Cependant, la sensation de légèreté une fois cette transformation accomplie, est indescriptible. En fait, je me sens revivre. Non. Enfin, je VIS! Dorénavant je vais vibrer comme les couleurs que je porte et me laisser porter par ce vent de liberté tandis qu’il est là. Peu importe le temps que ça durera. Là, maintenant, je savoure ces coloris vivant. J’affiche les couleurs de la vie. Aujourd’hui, je porte le bleu du ciel. Un bleu de liberté, de légèreté. Qui sais quelle couleur la vie me réserve demain? 

samedi 24 décembre 2011

Recevoir ou donner?

Aujourd’hui c’est la veille de Noël. J’ai beau me répéter que cette fête arrive, je ne ressent pas l’exaltation habituelle. Noël a toujours été synonyme de grand ménage, préparation rocambolesque pour la réception de la famille et des amis, etc… Finalement, cette exaltation était probablement en grande partie de l'anxiété. Je voulais que tout soit parfait. Nous mettions des heures à tout préparer, à nettoyer, décorer, cuisiner...

Cette année, nous avons changer les traditions. Ça n’a pas fait plaisir à tous le monde. Pourtant, pour l’une des première fois de ma vie, j’assume mes choix sans culpabilité. Nous avons été invités chez des amis qui se font une joie de nous recevoir. Je suis aussi emballée de pouvoir vivre la fête de Noël sans me préoccuper de la cuisson du repas ou de m’assurer constamment que mes invités sont bien. Cette année, je me suis offerte un Noël dans la joie et l’amour dans toute sa simplicité. Je ne dis pas que je ne recevrai plus jamais pour cette fête. Toutefois, je vais savourer chaque minutes de bonheur sans me sentir mal de ne pas avoir respecter la tradition. Je vais vivre le moment présent comme un inestimable cadeau. Je m’accorde se droit parce que moi aussi je mérite d’être bien. J’ai droit au bonheur au même titre que mes invités des années précédentes. Alors je vais saupoudrer cette journée de magie de Noël pour qu’elle soit inoubliable. Je vous souhaite à tous une journée magique remplie d’amour!

samedi 17 décembre 2011

Ordre et désordre

J’ai réalisé dernièrement pourquoi je déprimais en rêvant à mon futur idéal. Mes rêves étaient trop beau pour être concrets. Tellement parfait, qu’ils n’étaient pas réalistes. Je rêvais de vivre de l’écriture, de faire un film à partir de ces livres, je voyais déjà les personnes avec qui je travaillerais avant même d’avoir terminé d’écrire ce livre. Mon rêve était devenu tellement grand que la simple idée d’avoir ce poids sur mes épaules me déprime. Je me sentais alors envahie, dépassée, incapable, bonne à rien puisque je n’étais même pas capable d’écrire une page de plus… Pourtant, j’en rêve. Je sais que mon avenir dépend de ce livre. Ne serait-ce que d’essayer au moins de le présenter chez un éditeur! Donc, je me sabote moi-même mes rêves… aucun complot, ce n’est la faute de personne. Je fais le travail toute seule.Aujourd’hui, j’en ai marre. Dès maintenant, je prends l’engagement de cesser ou du moins de faire tout en mon pouvoir pour m’aider au lieu de me nuire.

Mais comment? Pour ce faire je dois revenir à : Ici et maintenant. Rêver c’est bien mais c’est me projeter dans l’avenir. Ce rêve devient tellement agréable qu’il devient grisant et que le présent perd de sa couleur. Si je me concentre sur aujourd’hui, et que je trouve plaisir à faire ce que je dois, l’avenir sera forcément bien. Peu importe son issue! Il faut simplement que je prenne le temps de me donner des tâches à accomplir dans la journée qui comprennent un temps pour écrire!

Ça semble si simple qu’il doit y avoir anguille sous roche. Si c’était aussi facile, tout le monde serait heureux!  … Honnêtement, je ne vois pas d’autres solution pour le moment. En fait, si je m’arrête à réfléchir à cette façon que j’avais de me mettre moi-même des bâtons dans les roues, je réalise que je l’ai fait avec de nombreux projets. Quand est venu le temps de décorer la maison pour Noël, je voyais ma maison si parfaite qu’en regardant les bacs dans mon salon, je ne voyais que le travail à accomplir pour y arriver. Je pensais aux heures à me battre avec les guirlandes de sapin ou à démêles les &@%$# de lumières. Hier, en me reconnectant avec l’étincelle de magie en moi, je me suis enfin lancée. Ouf! À une semaine de Noël. J’ai donc mis la musique de Noël à tue-tête, et j’ai affronté un bac à la fois. Je me suis dis que j’allais simplement préparer les choses pour que les enfants puissent décorer le sapin dans la joie. J’ai commencé par faire un peu de ménage dans le salon. Depuis longtemps, je remettais cette tâche aux calendres grecques parce qu’elle me décourageait. Pourtant, j’ai même fait l’époussetage des bibliothèques. Honnêtement, en effectuant cette tâche j’avais l’impression de le faire à l’intérieur de moi en même temps. Comme si mes idées reprenaient leurs place. J’allais enfin pouvoir être bien dans ma maison et dans ma tête.

Lorsque j’ai ouvert le premier bac, c’était le capharnaüm. Les dessins d’enfants, les CD de Noël, les décorations pour le sapin, les lumières… tout était mélangé. Comme mes pensées. Je veux être bien, belle, en forme, parfaite, je veux faire finir mon livre, faire une websérie, des fêtes avec mes amis, être la meilleure maman du monde et solidifier mon couple tout en étant zen. Euh… il y a quelque chose qui cloche c’est clair! Et si je démêlait tout ça en faisant la liste de mes objectifs. Me faire un échéancier réaliste et composer au rythme de la vie. Parce que même en étant la personne la plus organisée du monde, la vie aura toujours ses hauts et ses bas. Si je ne lui laisse pas la place nécessaire, elle la fera et je vais me sentir rapidement dépassée par les évènements!

Je me connais assez pour savoir que je ne peux pas me concentrer sur un seul projet à la fois sinon ça devient obsessionnel. Je me coupe du monde et je m’y acharne jusqu’à ce que je me décourage parce que ce n’est pas aussi parfait que je l’aurais souhaité. Souhaiter. C’est bien le mot. Lorsqu’on exprime un « souhait », on aimerait que les choses soient ainsi. Pas s’acharner à faire entrer la vie dans ce tableau parfait! De toute façon, le résultat sera assurément imparfait. Tout comme la décoration de ma maison. Je ne suis pas décoratrice. Je n’ai pas une équipe d’expert qui exécute mon œuvre dans un brillant concerto de guirlandes et de lumières. Je suis simplement une maman de trois merveilleux trésors qui se réjouissent de mettre de la lumière et des couleurs dans la maison pour Noël. C’est d’ailleurs eux qui ont décorer le sapin. Ça m’a beaucoup fait travailler. Les lumières n’étaient pas réparties équitablement dans les branches, les décorations non plus. J’ai grincé un peu des dents jusqu’à ce que je réalise que c’était LEUR sapin! Avoir un sapin parfait faisait-il de moi une personne parfaite? Mon âme en serait-elle meilleure? Non. Alors j’ai regardé leur travail et j’y ai vu tout le plaisir qu’ils avaient eu à le faire. Tout l’amour qui y avaient mis. Ce sapin est devenu PARFAIT. Parfait pour nous en tout cas!

Donc ma vie devait être à l’image de ce sapin. Un peu déséquilibrée mais pleine d’amour et de joie comme ce sapin imparfait devenu roi chez nous. Je vous souhaite une journée imparfaitement décorée de jolies lumières et de milliers de décorations! ^-^


Réajustons le tir!

Hier j’ai connecté avec ma flamme intérieur. C’est vrai. Malheureusement, cela n’a duré que quelques minutes. Pourquoi?! Parce que la culpabilité qui m’avait empêché de me reposer le matin m’attendais avec une tout autre surprise : la fatigue. Lorsque je suis fatiguée, la déprime m’attends dans le détour. Je suis plus faible alors elle me rentre dedans comme un poing dans la pâte à modeler.

Aujourd’hui, j’ai fait un autre choix. Voyant que je me réveillait dans le même état d’esprit qu’hier, j’ai changé ma stratégie. Je me suis recouchée ce matin, sans culpabilité. Je l’ai jetée dehors. De toute façon, elle ne m’apporte rien de bon. Je sais qu’elle va retrouver un jour le chemin de la maison mais comme je serai reposée, j’aurai la force nécessaire pour me protéger et peut-être même l’éloigner plus longtemps.

Naturellement, je me suis relevée encore triste de je ne sais trop quoi. Pourtant, je n’ai aucune raison de me sentir triste. Il fait un magnifique soleil, j’ai des enfants extraordinaires, un chien affectueux qui me tient compagnie, un mari compréhensif, une fête que j’aime qui approche… tient… j’ai trouvé! Je suis triste de ne pas avoir fait concrètement l’explosion de magie que j’avais prévue hier! Heureusement, il n’est jamais trop tard pour faire la fête. Je me réjouie déjà à l’idée de le faire et quelle surprise ce sera pour ma famille de voir ce retournement! Alors, à vos marques, prêt, décorez!!!! Je vous laisse j’ai les guirlandes qui m’appellent! ^-^

jeudi 15 décembre 2011

Drôle de journée...


Qu’est-ce que je suis? Qu’est-ce que je fuis? Je me lance dans des tâches que je remet dans depuis plusieurs jours. Je me lance corps et âme avec un énergie du désespoir. Pourtant je suis fatiguée. Mon corps me réclame du sommeil. Dernièrement après le départ des enfants j’ai pris l’habitude de me recoucher. Aujourd’hui, je me sentais coupable même d’y penser. Tout le monde est au travail et moi je paresse dans mon lit? Et de quel droit? Parce qu’il y a 24 ans on m ‘a fait du mal? Vingt-quatre ans!!! Pas hier, pas la semaine passé. Vingt-quatre ans. Je devrais être en mesure de relativiser les choses normalement. Pourtant, je suis là à combattre jour après jour les idées noires, à essayer de contredire tout ce qu’on a rentré de force dans le crâne. Une partie de moi sais que rien de tout ça n’est fondé et que je suis une bonne âme, généreuse, ouverte, plein d’amour. L’autre partie de moi se sent coupable d’avoir été naïve, d’avoir acheté ce qu’on disait de moi comme si c’était vrai et de l’avoir gravé sur mon âme comme un graffiti qui ne s’effacera jamais. Alors il me vient une idée, si je repeignais mon âme? Si je tentais de me souvenir ce qu’il y a sous les graffitis et que je le reproduisais par dessus? Je suis consciente que je ne pourrai jamais faire comme si les graffitis n’avait jamais été là. Toutefois, je pourrais admirer cette nouvelle murale que ces graffitis m’ont permis de faire. Repartir à neuf sur la base du départ. Une chance inespérée! Mais quelle est cette base? Amour. Joie. Générosité. Débrouillardise. Tout ça me définis. Il me reste maintenant à me rappeler comment tout ça s’illustrait en moi avant les graffitis…

Enfant, j’aimais aller à l’Église et je discutais avec les anges. Mon plus grand réconfort c’était cette majestueuse église, toute simple mais chaleureuse. Je me sentais en sécurité, aimée. Je savais que dans cet espace, rien ne pouvais m’arriver. Que mon Père Céleste veillait sur moi et que ce moment nous était privilégié. Rien ne pouvait perturber ce moment de paix. Cette foi, je l’ai toujours même si aujourd’hui je sais que les murs d’une église ne sont que fait de pierres et que la maison de Dieu s’étend à l’Univers. Je sais que je n’ai pas besoin d’être dans une Église pour trouver cette paix. En fait je n’ai même pas besoin de repeindre mon âme, ni de faire quoi que ce soit pour aller mieux. Je n’ai qu’à être mais j’ai oublié comment. Je ne sais plus comment être véritablement joyeuse et en paix. J’ai perdu ma magie de vivre. Pourtant je sais qu’elle est là, à l’intérieur de moi. Dès que je médite, je la sens. Elle grouille d’envie de jouer des tours, faire la fête, décorer pour Noël, faire des folies! Et si je ne suis pas capable d’aller vers elle, peut-être que si je cesse d’être aussi tendue, elle trouvera tout simplement son chemin vers moi?!? 

Alors en me faisant du bien, en prenant soin de moi, je devrais être capable de laisser tomber ces barrières qui m’empêchent d’atteindre cette magnifique magie qui me définit. Ces poussières d’étoiles scintillantes qui grouillent de vie et de joie pourront alors jaillir! Attention, pluie magique en soirée, ne sortez pas vos parapluies! ;-)

lundi 12 décembre 2011

Chemin facile ou souffrant?

« La vraie question n’est pas Vais-je y arriver? en réalité… Non, la vraie question est plutôt: Vais-je y arriver dans la joie ou dans la douleur? Vais-je savourer le processus ou le vivre dans la tension et la lourdeur?»    Marie-Pier Charron

Ces quelques mots résonnent en moi. Il y a quelques semaines, une personne que je chérie m’a dit qu’il était simple et facile de se relever des agressions. Que je n’avais besoin de rien d’extérieur à moi pour y arriver et que je devais cesser cette dépendance aux autres. Sur le coup, j’étais blessée. Bien sûr que  non! Ce n’est PAS FACILE! C’est un vrai calvaire chaque jour de se réveiller et d’être dans cet état de souffrance!!! Ce combat contre les ténèbres est éprouvant et les blessures sont nombreuses! Comment pouvait-elle me dire ça!?! Est-ce qu’elle me blessait volontairement? Était-elle réellement consciente de la souffrance que je vis? Après la colère, vint la tristesse mais heureusement pas le découragement. Au pire, j’étais déterminer à lui démontrer que même si c’était difficile, j’étais capable de m’en sortir et toute seule en plus! Moi qui a toujours tiré fierté d’accomplir toutes mes épreuves seule… Pourquoi donnerais-je le pouvoir aux autres de me guérir d’une baguette magique que de toute façon personne n’a!?!

Puis ces derniers jours, j’ai changé on point de vue sur la situation. J’ai commencé à regarder ma vie comme si j’avais réussis mon suicide et que j’étais dans une autre vie. Je dois tout de même regarder les agressions en face car cette épreuve est venue dans ma vie pour que j’en retire des leçons. Par contre, cette fois-ci je les vois comme s’ils étaient extérieur à moi puisqu’ils sont d’une vie antérieur. J’en suis donc plus détachée émotivement. La souffrance est là mais je suis enfin capable de compatir et de prendre soin de la personne qui a vécu ces évènements, de prendre soin de la personne que je suis au jour le jour et de voir un tant soi peu les leçons derrière ces évènements. J’ai donc choisi de m’en sortir et de faire ce chemin sainement. Tout d’un coup, j’ai trouvé cette baguette magique en MOI. Ça n’efface pas le passé mais ça m’aide à lme voir différemment.

En y réfléchissant, je crois que Dieu a tenté de me montrer que je suis guidée et aimée par les anges. La petite voix en moi qui me disais de ne pas faire confiance à ces personnes, elle avait raison et une partie de moi le savait. Je savais aussi que les anges existaient mais je ne me croyais pas digne de leur présence! Forcément, les épreuves m’arrivaient pour me punir parce que j’étais une mauvaise fille! J’avais acheté ce que ma mère me disait et ce que d’autres personnes extérieur jugeaient de bien. Pourtant, à l’intérieur de moi je savais ce qui était bien ou non. En plus, j’étais guidée mais je réfutais les conseils qu’on me soufflait à l’oreille pour différentes raisons. J’étais très influençable par les autres parce que je les mettais sur un piédestal. Je les croyais supérieur à moi. Je ne reconnaissais pas ma valeur. Donc si je souhaite faire le contraire de ce que j’ai fait à l’époque, je dois relever mes manches.

Étape 1 : Reconnaître ma valeur, mes qualités indépendamment des autres.
Étape 2 : Écouter et faire confiance à cette force qui m’est supérieur. Elle croit en moi et veut mon bien. Je dois donc développer ma relation avec elle.

Je m’arrête là parce que ce sont de très gros défis pour moi. D’ailleurs maintenant que j’y pense, comment y arriver sans me culpabiliser? Ne serait-ce que me trouver des qualités sans avoir l’impression de me vanter!?! En fait, une petite voix en moi me dit : et puis?  Depuis le temps que tu te dénigre, même si tu te vantais un peu ça équilibrerais même pas pour tout le mal que tu t’es fait toi-même! Vas-y! Vante toi un peu tu le mérite amplement! N’es-tu pas au départ une battante? Une personne déterminée à s’en sortir? Une personne forte et résiliente?

À cela je réponds, mais oui! Je suis cette personne!!! Je pourrais même enchaîner en disant que je suis une personne souriante, attentionnée et pleine d’amour. Ces qualités définissent ma relation avec les autres mais si j’étais cette personne aussi pour moi? C’est le défi que je me donne aujourd’hui : Être souriante, attentionnée et pleine d’amour pour moi comme si je prenais soin de la personne du passé qui a réussis à survivre à toutes ces épreuves! Qu’elle journée extraordinaire qui m’attends!!! ^-^ Ça va faire du bien! Et vous? Qu’elle journée vous êtes vous préparé? Quels soins avez-vous planifié pour dorloter ce « moi » qui le mérite tant?

jeudi 8 décembre 2011

Nouveau chemin...

Quelqu’un de sage m’a rappelé un vieil adage qui dit que si on veut arriver à un résultat qu’on a jamais eu, on doit faire des choses que l’on a jamais fait.

J’ai fuis toute ma vie parce que la souffrance était trop difficile à supporter. Si je pars du fait qu’aujourd’hui je vis le premier jour de ma nouvelle vie, j’ai la force qu’il faut pour regarder le passé autrement. Il ne m’affectera plus comme avant puisse que c’est une nouvelle vie. L’Univers m’offre de sauvegarder la partie et repartir à neuf au point de sauvegarde. Ce n’est donc plus la même personne qui affronte les épreuves. Sachant que ces épreuves sont là pour m’apprendre une nouvelle chose, je m’arrête et me tourne vers le passé. Cette ancienne vie, cette autre personne, blessée par la vie.

Si je porte attention aux blessures les plus importantes, je remarque que le rejet reviens souvent. Sachant que le rejet se définie par la non-acceptation se manifestant par une franche hostilité, un refus de tolérance, je m’arrête. Je suis étonnée de réaliser qu’on m’a blessé et que j’ai toujours pensé que c’était ce que je suis ou ce que je faisais qui était en cause.  À bien y penser, on m’a rejeté parce qu’on aimait pas ce que je suis mais ça ne fait pas de moi une mauvaise personne. Si une pomme est dans une caisse d’orange, on la met à part pour la mettre avec ses semblables ensuite.

Une autre question surgit. Qui suis-je au fond? Qu’est-ce que mon âme avait de différent pour qu’on me repousse de façon aussi hostile? C’est à ce moment précis qu’une petite voix me murmure : l’amour gratuit. Peu d’entre eux connaissait l’amour gratuit, le véritable. Celui qui donne sans compter, seulement pour le plaisir d’aimer l’autre. L’autre. C’est vrai que dans cette autre vie, je lui ai accordé toute la place sans jamais m’en garder. Je dois donc conserver ce qu’il y avait de bon, c’est-à-dire l’amour gratuit, et changer ce qui m’a mené à la souffrance, l’oubli de soi. Je dois donc m’aimer aussi gratuitement que je l’ai fait pour les autres. Mais comment?

D’abord en me donnant du temps. En me donnant de petits défi et prenant le temps d’examiner ce qui me fait du bien. Alors je relève la tête pour voir le magnifique soleil qui illumine cette froide journée de décembre et je me dis que c’est bon d’être là. Tout simplement. Je vais savourer cette étape pour aller plus loin demain. Là, maintenant, je remercie l’Univers de respirer, de sentir la douce caresse des rayons sur mon visage et le picotement du froid sur ma peau… 






mardi 6 décembre 2011

Le chemin sombre

Jamais je n'aurais cru que ma route irait jusqu'à ce gouffre infernal... Les ténèbres ont réussis à s'infiltrer dans chacune de mes pensées jusqu'à ce que je m'y noie. Ils ont toujours murmuré à mes oreilles mais jamais aussi fort. Je ne voyais pas d'autres solutions. J'avais beau pleurer toutes les larmes de mon corps et essayer d'arracher ce corps qui me retenais dans ce gouffre... rien. juste la souffrance, les responsabilités, la culpabilité, les remords, la honte. Puis je me suis prise à réaliser que cette chute était peut-être finalement une bénédiction. Elle m'obligeait à m'arrêter et à réfléchir. Qui suis-je? Quel espoir me fait vivre? Quelle est mon rôle? Quel rôle je souhaite avoir? Qu'est-ce qui me fait du bien? 

À partir de là, j'ai vu une lueur d'espoir. Au début elle était toute pâle et les ténèbres parlaient plus fort qu'elle. Mais plus je l'écoutais moins j'entendais les ténèbres. La lueur d'espoir m'aide à voir mes besoins; à me donner le droit d'avoir des besoins. D'exister même si ça peut irriter d'autres personnes. J'essaie d'écouter cette lueur de toutes mes forces. Elle ne peut que m'aider à sortir de ce gouffre! 

samedi 10 septembre 2011

L'importance d'être bien ancrée...

Je viens de réaliser pourquoi il est si important de s'ancrer dans le moment présent même si on va mieux. La vie vient de me ramener une semence que je croyais morte... Je suis allée porter plainte l'an passé à la police contre mes agresseurs. Cette épreuve quoi que fort éprouvante, m'était presque sortie de l'esprit. Les mois ont passé, j'ai travaillé sur moi... les flash se sont estompés... la vie a repris son cours... pourtant, l'Univers a décidé de me mettre à nouveau à l'épreuve. 

Un enquêteur m'a téléphoné, il y a quelques semaines. J'ai fait de la procrastination tant que j'ai pu. Néanmoins, il s'est rappelé à moi au moment où je m'y attendais le moins. Je sais que c'est l'une des étapes finales de cette douloureuse aventure. Toutefois, il ne me fait pas plaisir de replonger dans cet océan de souffrance. Creuser dans le passé, c'est aussi le revivre... Heureusement, je suis bien équipée. Je sais ce que je dois faire et cela me demandera des efforts constants. 

Je suis dans la dernière courbe avant la victoire et je sais que je vais y arriver. Je vais devoir mettre les bouchées double et persévérer pour attendre la guérison. C'est une longue route sinueuse mais la lumière qui m'attends au bout n'a pas de prix! 


jeudi 25 août 2011

Rapport météo de ma vie

La tempête MÉMOIRES D'AGRESSIONS a pris naissance dans ma vie il y a plus d’un an. Elle a déraciné mes pensées et fait des ravages sur ma vie. Voyant le désastre qu’elle laissait sur ma vie, je me suis recroquevillée sur moi pour panser mes blessures. Longtemps, j’ai cru qu’elles laisseraient des cicatrices permanentes. Je regardais donc cette tempête quitter ma vie en me demandant : Pourquoi moi?!?

Depuis, l’eau a coulé sur les ponts. Du moins assez pour que je sois apte à voir la végétation de ma vie renaître. Pour y arriver, j’ai dû demander de l’aide pour nettoyer les débris de la tempête. J’ai aussi été obligée de faire des efforts innommables pour persévérer malgré les douleurs qui s’entêtaient à vouloir me clouer au sol.

Finalement, je regarde derrière moi et je réalise que sans cette tempête, je ne serais pas la même aujourd’hui. Je ne peux lier les souffrances que cette tempête à causer dans ma vie. Toutefois, les fleurs de la conscience ont leur prix. Elles ne s’épanouissent que dans l’adversité et les efforts. La terre de ma vie est aujourd’hui plus fertile et me renvoi une promesse de multitude. L’abondance de cadeaux que la vie avait pour moi peut enfin arriver grâce au défrichage de la tempête. Aujourd’hui, il y a de la place dans ma vie pour ces bénédictions et j’aurai la sagesse nécessaire d’en prendre soin.

Merci la vie! ^-^

mardi 23 août 2011

Voir différement!

Après avoir vogué entre les ténèbres et la lumière, je choisis finalement de revenir à la lumière. Oui, oui! J'ai bien dis choisis!!! Effectivement, j'ai constaté que comme Dorothée dans le magicien d'Oz, il nous suffisait de choisir la lumière et de mettre toute sa volonté dans cet objectif pour émerger des ténèbres. 

L'ombre est toujours là et le sera éternellement mais on peut faire le choix d'y porter attention où de l'ignorer. Ce n'est pas du déni mais plutôt une façon de regarder sa vie différente. Comme si au lieu de prendre les lunettes grossissantes qui nous donne l’impression que les marches à gravir sont infinies, nous choisissions de prendre les lunettes teintées rose à côté. Les escaliers à monter seraient toujours les même qu'avec les autres lunettes, mais leur couleur beaucoup plus intéressantes. Forcément, l'expérience serait plus agréable! 

C'est donc dans cette optique que je change mes lunettes. C'est fou comme il suffit d'un détail pour faire le déclic! Et si en cours de route mes lunettes se salissent, parce que les épreuves seront au rendez-vous même avec des lunettes magiques, je les laverai. Je prendrai le temps de m'arrêter et de me secouer pour ainsi recommencer à avancer libre de tout ressentiment ou culpabilité. Je suis convaincue de l'efficacité de cette méthode! Et vous quelle lunette choisissez-vous aujourd'hui?


mercredi 22 juin 2011

Nuage ténèbreux

Je croyais être sur la bonne route, que rien ne pouvait dorénavant m'empêcher d'être heureuse et épanouie. Je ne pensais pas que quelques répliques sanglantes venue d'une personne proche me scierait les jambes ainsi. Je me retrouve donc, submergée à nouveau par le néant noir de douleurs et de pensées négatives. Un instant le soleil blanc éclatant et l'autre la noirceur abyssale de mes ténèbres intérieures. Suis-je si fragile que je peux me laisser ainsi influencer aussi facilement au gré des inconvénients qui parcourent mon chemin? Oui. Puis-je faire quelque chose de concret? À part, prendre une bonne respiration, trouver le courage de me battre et tourner la page? Non. Quand cesserai-je de dépendre de l'humeur des autres? Je ne sais pas. Je ne le veux plus. Néanmoins, il  y a une partie de moi qui prend cette humeur négative et en fait une seconde peau. La douleur me transperce alors le cœur et je dois déployer un bon nombre d'énergie pour contrer la situation. Je dois absolument trouver une façon de développer mes sources intérieur pour me renforcer l'âme. Éviter de m'écrouler dès que la situation ne convient pas à mon entourage. Pour l'heure, je reste immobile dans le noir à attendre que le nuage se dissipe. Bientôt. Très bientôt, ce nuage ne me fera plus rien.

lundi 20 juin 2011

Retour

Je n'ai pas trop tardé cette fois-ci. Je suis revenu dans un délai raisonnable. Du moins je le croyais jusqu'à ce que mon corps m'oblige à m'accroupir à cause de la douleur qui me découpe le ventre en morceaux. Au moi ns, je suis là. Je suis là pour moi et pour cette petite fille redevenue sauvage par ma négligence. Peut-être qu'en passant plus de temps avec elle, notre relation reviendra comme avant. Elle me regarde de ses yeux triste et me montre tout le recul que nous avons fait. Je suis revenue dans cet abysse noir et froid. Toutefois, mon ami de lumière me montre que le trou dans le mur y est toujours et que je ne suis plus prisonnière de mon sort. J'ai été capable de revenir à la lumière, je serai encore capable maintenant.

Je prends donc la petite main froide et je l'amène avec moi vers ces marches qui s'élèvent vers la sortie. Chacune d'entre elle sera longue à gravir car les pas à faire sont grands mais j'ai la certitude que j'ai tout ce qu'il faut pour y arriver. La première c'est l'acceptation. Elle est lourde l'acceptation. Non pas sous le poids de la culpabilité mais sous la responsabilité et l'engagement que cela requiert pour y arriver. Néanmoins, maintenant je sais que je ne suis plus seule. Je sais ce qui est arrivé et je sais que je vais en sortir gagnante. Je n'ai pas le contrôle sur le passé mais le futur est entre mes mains. À moi de savoir sur quel sentier je veux aller. 

Je pourrais choisir de me laisser mourir dans la noirceur en pleurant sur mon sort ou faire les efforts nécessaires pour sortir de cette épreuve, victorieuse! C'est cette voie que je veux suivre. Je devrai travailler fort. J'ai ce qu'il faut et Dieu me donnera l'énergie pour y arriver. J'y avance déjà. Simplement en prenant la décision de m'y engager.

La deuxième marche est l'estime de soi. Ouf! Elle a l'air très haute cette marche. Et si mon estimation est bonne elle va revenir souvent avant que je puisse me sortir de là... C'est bien. Je suis prête à relever le défi. Les moyens pour franchir cette marche sont nombreux. Reste à découvrir quelle sera MA façon...

jeudi 16 juin 2011

Je reviens de loin

Troublée je m'éveille sans savoir à quel moment j'ai perdu conscience. J'ai beau chercher je ne trouve pas de point de repère. EN fait, je suis dans l'obscurité totale. Pourtant, d'aussi loin je puis me souvenir, j'allais bien! Que s'est-il passé? Me serait-je emballée trop vite? Au point d'en oublier de prendre soin de moi? ... C'est vrai que c'est mon style... Je me prends pour superwoman tellement souvent... Aujourd'hui, je réalise que je ne me suis pas occupée ni de moi comme femme, ni de ma petite fille... elle a dû se terrer dans un coin, affamée et épuisée de me tirer par la main... En faisant le point sur la situation, j'y vois un peu plus clair. Effectivement, la petite fille dors à mes pieds. Elle s'agite comme si elle cauchemardait. Je m'approche avec douceur pour ne pas l'effrayer.
- Je suis là maintenant, murmurai-je à son oreille.

Elle ouvre les yeux et me jette un regard dur et froid.
- Que m'as-tu fait! Crie-t-elle exaspérée. Pourquoi m'as-tu négligée? Ne suis-je pas importante à tes yeux maintenant que tu m'as retrouvée?

Je ne sais que dire. Les larmes roule silencieusement sur mes joues. Je ne voulais pas lui faire du mal. Je ne souhaitais pas ME faire du mal. Le fait est: JE L'AI FAIT... Que faire maintenant, sinon me soigner et panser les blessures de ma petite fille... Je lui ouvre mes bras pour qu'elle s'y réfugie; ce qu'elle fait avec joie. Voilà donc une bonne chose de fait.
- Ne me laisse plus toute seule aussi longtemps, svp! J'ai si peur sans toi!!!
Je ravale mon orgueil et je la berce tendrement en lui disant que je ferai mon possible pour revenir la voir plus souvent. Tous les jours lorsque je le peux mais plus jamais d'absences aussi longue. C'est promis.

jeudi 28 avril 2011

Coma

Je suis dans le noir. La joue contre le sol glacial. Je tremble de tout mon corps tandis que je conscientise toutes les douleurs qui s’y trouvent. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, ni pourquoi j’y suis. Je sais simplement que beaucoup de temps est passé car mon corps est couvert de poussière. Je me lève doucement et la petite fille me regarde en souriant.
-         Je suis si contente de te retrouver, dit-elle doucement en m’aidant à me relever. Maintenant que tu es bien reposée, nous allons pouvoir abattre ces briques et sortir d’ici n’est-ce pas?
Je suis effectivement en meilleure forme. J’ai grand hâte de revoir la lumière. Je remercie mes amis du plus profond de mon cœur d’avoir veillé sur moi pendant cette léthargie. Sans eux, je n’aurais pas la force aujourd’hui de vaincre ce mur de souffrance. Je prends une grande respirations et je frappe à grands coups sur la brique devant moi. J’y met toute ma colère contre ma mère qui n’a pas su être là quand j’en avais besoin, toute ma rage contre ceux qui n’ont pas su contrôler leurs souffrances et l’ont déchargés sur moi, toute ma détermination à sortir de ce trou noir… finalement, je m’arrête. La poussière nous empêche de voir clairement mais je suis certaine que le trou est assez grand pour que nous passion de l’autre côté.
Légèrement hésitante, j’avance lentement. Je redoute ce qui est de l’autre côté. L’inconnu me fait peur mais je suis en mesure de confronter cette incertitude. J’en ai vu d’autres. Soudain, une petite main se glisse dans la mienne. La petite fille me donne le courage de me hisser de l’autre côté. Il fait toujours aussi noir mais les ombres ne nous entourent plus. Elles sont restées de l’autre côté. Elles appartiennent maintenant au passé. Au loin, je peux apercevoir une mince lumière filtrer à travers l’épaisse obscurité. J’avance lentement lorsque je percute une grosse pierre.
-         À partir d’ici, tu dois te construire un escalier pour te rendre à la lumière, me dit aimablement mon ami de lumière. Chaque pierre est une  victoire de plus dans ta vie. Tu dois les visualiser pour les créer.
La tâche s’annonce ardue mais lorsque je regarde le chemin parcouru, je me console. J’ai en moi la force, la détermination et le courage nécessaire à ce nouveau défi. Je sais que très bientôt, je reverrai le soleil…

lundi 7 mars 2011

le retour de la tempête...

Je suis couchée contre le sol qui refroidit ma joue humide de larmes. Que c’est-il passé? Depuis combien de temps suis-je là? Confuse, j’essaie de voir à travers l’obscurité opaque qui m’entoure. Mes pieds heurtent quelque chose. Je me rappelle qu’il y a quelque temps j’essayais de faire le ménage dans des dizaines de masques m’appartenant. Je comprends rapidement que je suis toujours coincée dans la crevasse de mon inconscient. Je me lève doucement pour essayer de m’orienter. Le mur de brique m’attend à quelques pas. Pourtant je n’étais pas seule il y a quelques temps… Où sont passés ceux qui m’aidaient? Où est mon ami de lumière et la petite fille qui me donnait le courage de poursuivre? Je ne sais pas, je ne sais plus…. Un court instant de panique puis je me calme. Même si je ne les vois pas, je sais que j’ai de l’aide. Cette seule conviction suffit à ramener un peu de lumière dans ces ténèbres. Mes amis ne sont pas loin! Avec ce qu’il me reste de courage, je tente de trouver une brique qui serait prête à lâcher. Mes doigts parcourent la surface rugueuse lorsque soudain un vent se lève. Il passe à travers les quelques trous laissés par les souvenirs qui ont éclaté quelques temps plus tôt. Je reconnais le souffle de cette tempête… Elle ne me laissera donc jamais! Je croyais pourtant avoir été claire… Et les anges ne l’ont-ils pas éloigné? Il semble que non… peut-être est-ce que c’est parce que je dois apprendre à traverser cette tempête seule…
-         Que me veux-tu?
Mon cri se répercute sur le mur et se perd dans la tempête qui se lève de l’autre côté. La tempête cherche à m’atteindre mais je ne me sens pas la force de lui faire face. Soudain, je comprends. Elle représente ma mère. Celle avec qui j’ai tant de conflits, celle qui n’a pas été présente pendant mon enfance, qui m’a injustement châtiée un nombre de fois incalculable… j’ai détesté cette tempête dans ma vie… Cette tempête qui reviens toujours et qui me blesse à chaque contact… Je m’appuie sur le mur de brique pour puiser des forces en moi. Je me concentre sur ma flamme intérieure. Peut-être me donnera-t-elle l’amour nécessaire pour affronter cette tempête…


jeudi 10 février 2011

Colère et masques...

Je suis là, debout dans l’obscurité, les poings serrés et les yeux rivés sur mon objectif. Juste au moment où je prends la décision d’en finir avec ces briques de souvenirs cristallisés, une rage meurtrière s’empare de moi. Surprise, je ne sais comment l’exprimer. Une flamme noire grimpe sur moi en prenant possession de mon être. Prise de panique, je la laisse monter si haut que je n’ai plus le contrôle. Sans m’en rendre compte, je laisse cette flamme noire m’envahir complètement. Soudainement, je ne me possède plus. J’ai envie d’arracher ma propre peau, de démantibuler mes os et d’en faire de la bouillie. Un cri silencieux me brûle l’intérieur tandis que je déchire mes vêtements à travers les larmes qui mouillent mon visage. Je me débats comme un démon dans l’eau bénite. Puis, le calme revient. Ma respiration retrouve son rythme et mes yeux s’assèchent. La petite fille me regarde. Elle a les yeux si écarquillés qu’on pourrait jurer qu’ils vont quitter leurs orbites!
-         Toi aussi, articule-t-elle sans broncher. Je me bats avec elle depuis si longtemps… Regarde, s’écrit-elle soudainement en me pointant le sol.

Je suis entourée par un nombre incalculable de masques empilés les uns sur les autres. Je me penche pour en prendre un. Le plus près de moi semble me sourire. Un sourire digne d’une publicité pour dentifrice. Toutefois, je sais qu’il n’est qu’une parodie de la joie. Tout en lui n’est que poudre aux yeux.
-         C’est une partie de toi que tu n’aime pas beaucoup n’est-ce pas, demande  mon ami de lumière tandis que je fais la moue.
-         Non en effet, je n’aime pas faire semblant mais dans certaines situations, on a pas le choix.
-         Tu crois, me demande-t-il perplexe.
-         Oui… enfin, je suppose… dis-je en reposant le masque.

Un autre masque attire mon attention. Il porte des couleurs flamboyantes et semble avoir fait la fête toute la nuit. Je le regarde attentivement sous tous les angles. Il brille de partout.
-         Tu aimes ça faire la fête n’est-ce pas, demande la petite fille en se frayant un chemin à travers les masques.
-         Oui… J’avoue que je me lance parfois dans des fêtes époustouflantes juste pour avoir le plaisir de sentir que je suis bel et bien vivante…

Je repose le masque parmi les siens. Que vais-je donc faire de tous ces masques? J’ai l’impression que les épreuves s’accumulent et que nous n’en sortiront jamais. Nous sommes condamnés à jamais. Mes yeux s’embuent lorsque la petite fille s’approche de moi.
-         Nous avons la force de faire tout ce qu’il faut et nous reverrons la lumière bientôt, me dit-elle pour me consoler. Je suis là et nous avons le meilleur protecteur qui soit, enchaîne-t-elle en me pointant notre ami de lumière.

Comme si le fait d’être nommé lui faisait du bien, notre ami de lumière nous envoie une vague de douce chaleur qui nous enveloppe tendrement. Je reprends confiance après quelques respirations. Une chose à la fois… d’abord ces masques ensuite ces briques…

lundi 7 février 2011

Long combat...

Je respire péniblement dans ce nuage de poussière obscure. La petite fille vient glisser sa menotte dans la main tandis que mon ami de lumière essai tant bien que mal de nous protéger des ombres. Je me tourne vers lui lorsque j’aperçois un visage amical se frayer un chemin à travers les silhouettes sombres. Peu à peu, mes amis réussissent à s’extraire de la masse obscure. Je me retrouve alors entourée des personnes que j’aime pour faire face à ce mur de souvenirs. Bien que je sois contente de les voir, je me sens rapidement envahie, coincée. Je ne comprends pas ce qui se passe en moi. Je devrais pourtant me réjouir de leur appui et puiser ma force dans cette présence amicale. Mon souffle est plus rapide, j’ai mal au ventre… je panique. La seule explication plausible est ma vulnérabilité. Face au mur qui me tient tête, j’ai perdu tous mes masques. Tout ce qui me protégeait, qui reflétait ce que les gens veulent voir. Je me retrouve désarmée et sans protection. Je suis moi-même mais plus rien ne cache ce que je suis réellement. Je suis donc exposée à de quelconques attaques sur ma personne. Ce sont mes amis pourtant! Eh oui! Ce sont eux qui me connaissent le mieux donc qui sont le plus susceptible de connaître mes faiblesses. L’occasion est belle pour celui que j’ai blessé par inadvertance ou qui a simplement envie de se défouler… Puis remonte en moi toutes les fois où je me suis mal comporté envers eux… toutes les fois où j’ai agis étrangement… toutes les fois où j’ai porté un masque parce que j’avais peur de déplaire… de ne pas être aimée pour ce que je suis véritablement… Je me replie sur moi-même. J’ai peur d’être blessée ou abandonnée… Puis j’entends leurs pas s’éloigner. Je lève la tête lentement.

-         Ils reviendront lorsque tu auras besoin d’eux, me chuchote la petite fille. Tu dois terminer ta tâche avant.

Elle est déterminée à en finir avec ce mur qui  nous barre la route. Je me redresse lentement toutefois mes yeux implorent sa clémence. Ce travail est épuisant. La souffrance, innommable. Au moment où j’allais implorer sa pitié, un chant s’élève des ombres derrières. Un hymne à la guerre me pousse à serrer les dents. Je ne suis pas seule dans mon combat. La victoire est à ma portée.

vendredi 4 février 2011

La seconde brique...

Ma main glisse sur la surface froide et sombre pendant un certain temps lorsqu’un de mes doigts rencontre un minuscule trou. La brique craquée s’effrite légèrement entre mes mains. Je me sens envahie par une haine froide mélangée à un ardent désir d’être aimée… J’entends la musique de Pink Floyd m’envoûter dans un rêve sournois. Je revois le triangle par lequel s’échappe un arc-en-ciel… Ce rayon de lumière séparé par un filtre obscure… 


Ma main tremble dans la poussière de brique. J’ai peur. Je suis tétanisée par l’effroi de revivre ce souvenir. Des images remontent… Ce garçon aux allures fières et mystérieuses me dégoûte et m’attire à la fois… Il m’a fait du mal par le passé pourtant j’ai foi en un changement… Il ne peut pas me vouloir du mal au point de recommencer! Cette fois c’est différent. Tout ce passe en douceur jusqu’à ce qu’une ombre apparaisse dans la pièce. Je suis comme un sac qu’ils se lancent l’un après l’autre. Un vulgaire oreiller qu’on brusque sans vergogne. Un objet qu’on manipule parce qu’on a rien de mieux à faire. Il me chuchote des compliments au sujet d’une peau douce, d’épaules magnifiques… il les embrasse comme pour se faire pardonner de les avoir déjà maltraitées. Effectivement, cette fois c’est différent tout ce passe sournoisement telle une vipère qui se glisse sous un drap pendant qu’on est endormi. J’ai la tête qui tourne tandis que ma peau brûle. Ce trou dans mon ciel qui ne cesse de s’agrandir… Je sombre dans un état second lorsqu’une petite main froide se glisse dans la mienne.

-         Tu vaux mieux que ça, me murmure-t-elle à l’oreille.

J’ouvre mes yeux embués pour découvrir une jeune fille. Elle a vieilli! Où sont passé ses cheveux de blés et sa petite robe? Elle est belle dans son jean délavé pourtant ces yeux ne peuvent duper personne. Ils ont perdu leurs éclats. Elle se souvient j’en suis certaine.

-         Rappelles-toi qu’ils sont humains, me dit mon ami de lumière tandis que j’essuie mes larmes. Ils savaient qu’ils t’avaient fait mal. Ils étaient toutefois trop orgueilleux pour te demander pardon. Ils ont préféré tenter de laver leurs fautes ainsi. Aujourd’hui, tu as la force de leur faire face. Tu n’as pas a avoir honte, s’empresse-t-il de dire alors que j’incline la tête sous le poids de ma culpabilité.

Comment ai-je pu croire qu’ils m’aimeraient pour ce que je suis? Ont-ils réellement faire amende honorable ou ont-ils seulement profité de moi tandis que j’étais encore ravagée par leur œuvre? Au fond, je connais la réponse. Je ne veux tout simplement voir la vérité. Elle fait trop mal. Cette vérité me blesse pourtant c’est en elle que je puise la force de relever la tête. Je ne resterai pas passive devant cette brique qui s’effrite. J’inspire et concentre ma colère dans ma main qui se serre. Mon poing s’abat d’un cou sur cette brique qui me nargue. Elle ne me fera plus mal puisqu’elle ne sera qu’un vague souvenir du passé. Adieu remords. Je ne serai plus ta victime. La brique s’envole en poussière tandis que ma colère sort enfin. La rage brûle ce qui me restait de souffrance et cicatrise mon cœur dévasté. Il ne reste qu’une cicatrice sur mon âme. Le temps en atténuera l’inflammation.




jeudi 3 février 2011

Le mur...

J’avance lentement mais sûrement grâce à mon ami de lumière quand soudain je m’arrête. Un mur nous barre le chemin. Je longe les briques sombres et rugueuses à tâtons. Je sens une énergie lourde dans chacune de ces briques. Je n’ai plus vraiment le goût de les toucher mes je suis obligée pour m’orienter dans la noirceur.
-         N’aie pas peur. Ce sont tes souvenirs restés dans l’inconscient, me souffle mon ami. Tout ce que ton corps à dû enfouir pour réussir à survivre aux dures épreuves de la vie est contenue dans chacune d’elles.
Je m’arrête pour mieux ressentir une brique en particulier. Elle a une fissure. Soudain, sans raison apparente, elle explose. Des images s’imprègnent dans ma mémoire. Je suis littéralement bombardée d’images et d’émotions. Soudain mon corps se plie de douleur, mes entrailles me donnent l’impression de se déchirer de l’intérieur. Je suis submergée par une tristesse si profonde que je m’écroule au sol. Des larmes coulent en silence sur mes joues devant le regard attristé de la petite fille qui m’accompagne. Elle sait ce que je vis. Elle l’a vécu autrefois. Elle se penche et me caresse doucement les cheveux. Elle ne dit rien car elle sait qu’aucun mot ne peut soulager cette douleur de l’âme. Je vois ces yeux bruns à la fois mesquins et soûlés de désirs malsains qui me dévisage, qui transpercent mon âme. Je suis effrayée. Je veux me débattre mais je suis tétanisée. Je sens ses mains dures me saisir les épaules pour me renverser sur le lit. Mes épaules font si mal! C’est comme si une montagne s’était écroulée sur mes épaules! Le poids de ma culpabilité me coupe le souffle. Mais quelle culpabilité? Ai-je fais quelque chose de mal? Que lui ai-je dit pour qu’il me traite ainsi? Soudain, les images disparaissent. Laissant derrières elles la douleur, la tristesse ainsi qu’une culpabilité dévorante dont je ne peux identifier la source. Je me sens dévastée. Où est mon ami de lumière? Mes yeux embués ne voient pas la lueur qui m’entoure et me protège des ombres qui se sont rapprochées. Elles ont été attirées par la souffrance que je vis.
-         Il faut continuer, me dit faiblement la petite fille.
Elle se relève résolue à passer cette épreuve. Je reste recroquevillée contre le sol froid et humide. Je la trouve si courageuse! J’admire cette résilience qui l’anime.
-         Nous allons y arriver. Ensemble nous pouvons le faire, dit-elle en me tendant la main.
J’essuie mes larmes avant de saisir sa main chaude et ferme. Elle est si petite et si forte! Comment fait-elle? Je sais qu’elle a raison mais j’hésite. J’ai peur.
-         Si je comprends bien, nous sommes encerclées par ces pierres, dis-je au bout d’un moment.
-         Exactement, me dit mon ami de lumière. Pour avancer nous allons devoir nous frayer un chemin à travers elle. Ce n’est qu’en libérant ces souvenirs que nous réussiront à faire une assez grande brèche pour pouvoir continuer notre chemin. Ne t’en fais pas, nous sommes à tes côtés, précise-t-il tendrement.

Une douce chaleur m’enveloppe. Mon ami de lumière sait comment me donner du courage. Je prends une grande respiration avant d’approcher de nouveau ma main des briques sombres devant moi. Ce travail sera long. Toutefois, j’ai tout ce qu’il faut pour y arriver. Allons-y!


mercredi 26 janvier 2011

Le gouffre

Encore secouée par la tempête, la nature essayait tant bien que mal de se ressaisir. Les fées sortaient tranquillement de leur torpeur pour aider les végétaux blessés. La petite main serrant la mienne se fit plus pressante. Nous devions repartir tout de suite. Le pas hésitant, nous commençons à marcher sur le petit sentier rocailleux. Le visage de la petite fille crie la peur qui me tiraille de l’intérieur. Et si elle revenait? Si elle avait raison et que nous étions les méchants dans l’histoire?

-         Est-ce toi qui a ravagé ou tu es celle qui a fait respecté ses limites, dit soudain un voix presque inaudible.

Je m’arrête. Je regarde autour. Je ne vois que la nature déchirée et souffrante. Personne. Je lève les yeux au ciel et une petite lumière scintillante disparaît. La voix a raison. J’ai fait la bonne chose. J’ai tout de même peur que la tempête revienne à la charge. La petite fille me regarde sans comprendre.

-         Tu as entendu, me demande-t-elle surprise.
-         Oui mais je ne crois que cette voix nous veut du bien. N’aie pas peur. Je suis là.

Nous reprenons la marche. Le carnage est bientôt loin derrière nous quand soudain, comme sortit de nulle part, un trou gigantesque nous barre la route. Il est si sombre qu’on dirait qu’aucune lumière ne peu pénétrer. La densité de l’air nous prend à la gorge. Ce cratère ténébreux semble nous attirer à lui. Nos pieds glissent malgré nous. La petite étouffe un cri de terreur tandis que je la serre contre moi. SI nous devons tomber, nous serrons au moins ensemble. La chute est longue et angoissante. Je n’ai aucune idée de ce qui nous attend. Quand cela va-t-il s’arrêter? On s’écrase enfin.

-         J’ai peur, dit la petite fille grelottant de froid.
-         Ça va aller… nous allons ressortir d’ici. Il suffit de trouver une solution. Peut-être que si nous crions très fort… AU SECOURS!!!! À L’AIDE!!!!
-         On va mourir ici, dit la petite fille résolue.
-         Non, il y a forcément une issue, m’exclamais-je presque en colère qu’elle ne se batte pas plus que ça.
-         Au fond, c’est peut-être mieux comme ça, continue-t-elle de sa petite voix triste. Je ne veux plus souffrir alors ce sera une délivrance.
-         Chut, ne dit pas des choses pareilles, dis-je en la prenant dans mes bras. On va se reposer un peu. Ça nous aidera à mieux réfléchir.

C’est vrai que cette fosse est froide et humide mais le petit corps chaud qui se blotti contre moi me donne le courage de me battre. Il y a tant de belles choses qu’elle pourra réaliser lorsqu’elle sera au bout du chemin! Il faut que je trouve une solution. Pourquoi la voix n’est-elle pas avec nous pour nous souffler la bonne réponse?

-         Je suis là, souffle-t-on à mon oreille.

Une petite lueur apparaît près de nous. Elle est diffuse pourtant une vague de joie m’emporte. Elle ne nous a pas abandonné!

-         Comment peut-on sortir d’ici? Dis-je transportée par la joie de trouver les réponses que je cherche tant.
-         Tu dois me faire confiance. Peu importe ce que tu vois ou entends. Je suis le seul à pouvoir t’indiquer le véritable chemin. Viens, dit la lueur en s’éloignant doucement.

J’entraîne alors la petite qui est aussi fascinée que moi par ce nouvel ami. Des craquements et des grognements s’élèvent autour de nous. Puis de voix de plus en plus claires s’élèvent comme des extraits de procès contre l’humanité entière. Finalement, je perçois les paroles qui percent les ténèbres.

-         De toute façon, tu es déjà condamnée. Tu es impure, souillée. Tu n’as que ce que tu mérites. Tu as fait aussi pire que les autres. Tu n’es qu’une bonne à rien. Tu n’arriveras jamais à faire quoi que ce soit. N’importe qui est capable mais pas toi. Tu n’as pas ce qu’il faut. Tu as fait des atrocités dans tes vies passées, c’est bien fait pour toi. Le salaire de ton péché c’est l’enfer. Repends-toi impie!

Ces mots me percent le cœur un peu plus à chaque pas. Ils ont sûrement raison. Je devrais probablement abandonner. Soudain la lueur s’arrête et vient vers nous.

-         Tu es une créature crée par Dieu, murmure la lueur qui commence à nous réchauffer. Tu es Son enfant. Tu crois qu’il aurait fait cela à Son enfant? Il t’aime et m’a envoyé pour t’aider. Rappelles-toi, tu n’as qu’à suivre mon chemin et tu trouveras la sortie. Protège ton cœur de ces mots négatifs. Ils n’en valent pas la peine. Concentres-toi sur celle pour qui tu fais tout ça.

En disant ces mots, la lueur devient une douce lumière qui nous enveloppe et forme une barrière de protection autour de nous. Cette lueur semble réellement savoir où nous allons. Nous reprenons notre chemin à travers cette atmosphère étouffante. Je réalise maintenant que les voix des ombres sont lointaines. On les entend à peine. L’air est aussi plus doux grâce à notre ami de lumière. Je n’aime pas cet endroit mais j’ai espoir. Je m’accroche à cet espoir.