vendredi 7 janvier 2011

Exercice de confrontation...

Je ne sais pas qui est le premier qui a pensé à cet exercice mais j’aimerais lui dire deux mots! Permettez-moi d’être un peu chacal en ce moment parce que cet exercice me fait souffrir. Mon corps hurle la douleur de l’utérus, en passant par les intestins et les poumons qui me donnent l’impression de respirer à travers une paille!!! J’ai travaillé pendant quelques heures pour faire lettre à l’un de mes agresseurs. J’ai souffert, ça a été dur mais qui aurait cru qu’écrire à ma mère était pire! Je ne dors plus, je me gave, je suis intolérante avec les autres… bref, je suis invivable… tout ça parce que je dois confronter ma mère… ne serait-ce que par écrit. S’engage alors un combat sans merci entre toutes les parties de ma personnalité. La colérique crie à l’injustice, la sarcastique dit que tout ça c’est de la foutaise que de toute façon même si je crie je resterai de la merde, l’angélique ne cesse de me dire que je suis bonne, je suis fine, je suis capable, que ça va passer…

Au final, je suis confuse, enragée, endolorie de partout et je craque. Je vote pour 2012… en fait faudrait que ce soit devancé! Je ne peux pas mettre fin à mes jours parce que sinon je me condamne à errer sur la terre en plus de devoir me retaper tout ça plus tard. Je n’en peux plus et tout ce que je veux c’est me mettre une balle dans la tête pour ne plus entendre ces débats. Bref, je suis coincée. Je sais plus où j’en suis, où je vais, ni qui je suis… sauf peut-être une merde qui se fait croire qu’elle est mieux que ce qu’elle est… C’est beau ça! Très spirituelle la dame! Finalement j’ai vraiment le goût d’emmerder celui qui a demandé : « Il y a des volontaires pour aller sur Terre? Les humains ont grands besoins d’aide là-bas!!! » Et moi, innocente que je suis, j’y suis allée. Résultat… vous connaissez le résultat.

Et là je m’arrête. Je vois une envolée d’oiseau qui traîne sur le toit du voisin depuis que j’ai commencé ces lettres de confrontations. Ils s’envolent régulièrement comme pour me montrer que la vie n’est lourde que si je le veux; Que Dieu répond à tous leurs besoins comme aux miens. Il ne me suffit que d’être patiente et continuer de Lui rendre grâce pour toutes les merveilles qu’il fait pour nous. Chaque jour. Chaque instant. Je sais que je devrais vivre ma vie comme les oiseaux; légère et savourant le bonheur lorsqu’il se présente. Alors, je m’accroche à ces oiseaux. Le ciel est tellement magnifique lorsqu’on ne voit que cela!

1 commentaire:

  1. je te comprends tellement.... hier j'ai eu de la misère à respiré et je me suis demandée pourquoi...
    prends soin de toi... oui Dieu est là... et si tu as besoin de concret les ami(e)s aussi.
    gros calin

    RépondreSupprimer