mercredi 17 novembre 2010

La colère

Après la journée "doudou" d'hier, je reviens vers mon intérieur... vers moi-même... vers cette petite fille blessée que j'ai enfin pris dans mes bras. Je la retrouve avec joie. La douceur de ce moment me fait du bien. La vie courante est si dure... Il y a toujours une tuile qui est prêt à nous tomber sur la tête. Quel bonheur d'avoir un refuge pour prendre soin de nous. Un endroit protégé lorsqu'on y va sans utiliser des moyens malsains comme la drogue et l'alcool... J'ai si souvent pris cette voie en espérant me réfugier. Je sais aujourd'hui que ces sables mouvants ne mènent nulle part. Ils sont envoûtant parce qu'ils projettent un état de plénitude et un bonheur éphémère. Le refuge ou se cache ma petite fille intérieur n'a rien de factice. D'autant plus que, depuis hier en tout cas, je remplis cet endroit d'amour et de tendresse. L'espace est grand mais je relève le défi.



Moi: Alors on regarde les plaies de cette petite?

L'autre: C'est vrai qu'elles sont nombreuses et certaines sont profondes... Si nous commencions par celle qui saute aux yeux: la peur de la colère. Sa mère, elle-même blessée par la vie, l'a mis en contact avec la colère et la rage dès sa naissance. Elle qui avait rêvé d'un bébé depuis longtemps... Elle ne s'attendait pas à cela... Elle rêvait d'un bébé qui la comblerait d'amour et soignerait les blessures de son propre cœur. Elle n'était pas consciente des responsabilités qui venait avec ce cadeau divin. Cette petite fille est donc né dans un foyer disfonctionnel. Elle l'a choisi.

Moi: C'est un peu dur à croire. C'est du masochisme de choisir une voie avec autant de souffrance, non?

L'autre: Non. Par exemple, cette mère qui criait après elle, a provoqué en elle, la peur de la colère, la peur profonde de déplaire. Sans cette situation, elle n'apprendrais jamais à transcender cette peur viscérale.

Moi: Si au moins elle savait comment... Si au moins JE savais comment... Cette petite fille c'est moi alors aussi bien mettre les choses à la première personne...

L'autre: Tu sais comment. Je suis là pour te rappeler ce que tu as oublié. Fais-TOI confiance. Tu connais le chemin. Ce sera ton défi aujourd'hui. Rappelles-toi que tu es la seule à pouvoir te soigner. Tu peux compter sur toi car tu es la seule personne, terrestre du moins, qui sera toujours là. La colère n'est qu'un sentiment. Tu l'as d'ailleurs déjà ressenti.

Moi: Oui, lorsque j'étais insatisfaite depuis longtemps. J'ai tendance à accumuler. Mais ma colère ne me fais pas peur... quoi que l'idéal serait de ne pas en avoir.

L'autre: C'est vrai qu'il vaut mieux communiquer ses insatisfactions ouvertement aux autres dans l'amour et le respect. Cependant tous ne sont pas au même niveau de conscience. Une chose à la fois. Si la colère vient d'une insatisfaction ignorée, pourquoi cela te fait-il peur?

Moi: Je ne sais pas. Je me sens automatiquement coupable et je pleure. Même lorsque je ne le suis pas.

L'autre: C'est donc un mécanisme de protection et un comportement qui a pris racine dès ton plus jeune âge. Tu as toute la lumière nécessaire pour changer cela; déprogrammer ce mode de survie.

Moi: C'est vrai que si la colère vient d'une insatisfaction ignorée, je n'ai qu'à me le répéter au moment opportun et trouver une façon de combler le besoin de l'autre!

L'autre: Attention de ne pas t'oublier! Comble d'abord tes besoins d'amour en prenant soin de ta petite fille intérieure. Continue de prendre un temps pour toi au début de ta journée. Ainsi, tu auras tout ce qu'il faut pour aider les autres plus tard. Tout est peur ou amour. L'amour c'est la seule clé qui t'élèvera!



Cet amour, je vais le vivre au quotidien. Je veux le savourer dans chacun de mes gestes et de mes paroles aujourd'hui. Je vous souhaite aussi une journée remplie d'amour!!!

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