samedi 4 décembre 2010

Ma vie est un jardin

En ce moment, je cherche des moyens de sortir du tourbillon négatif qui me tire vers le bas. J’étais en train de demander de l’aide angélique lorsqu’on m’a soufflé une réponse. Quand j’y pense, cette idée est pleine de sens. On m’a conseillé de traiter ma vie comme un jardin. Je dis ma vie, car je suis un tout. Mon cœur, mon âme et mon corps ne forment qu’un.

Lorsque je suis venue au monde, mon jardin avait tout ce qui lui est nécessaire pour s’épanouir. Il fleurissait même dans l’adversité car on lui avait donné une richesse exceptionnelle : la foi. Au fil des épreuves, certains y ont jeté des ordures et ont créé de grandes cicatrices mais la terre y est encore bonne. Les années ont passé et la terre à la surface a desséché. Meurtrie par ce qu’on lui avait fait, rares sont les végétaux qui ont réussi à enjoliver cet espace. Toutefois, les semences germent toujours profondément enfouis. Elles attendent le bon environnement pour sortir. Lorsqu’on regarde ce jardin, on peu voir le masque qu’on y a mis pour cacher les horreurs qui sont en dessous. En retirant le masque, on découvre une terre triste et laide. On se demande s’il y a encore quelque chose à faire avec cet espace. Peut-être vaudrait-il mieux recommencer ailleurs?

Pourtant, si on creuse, on découvre une terre riche et prometteuse… Il faut donc s’armer de courage et faire le ménage dans cette horreur. Jeter les objets honteux qui ne nous appartiennent pas. Labourer la terre doucement pour s’assurer qu’il ne reste pas de déchets ou de pierres qui nuirait aux végétaux. Semer avec amour et tendresse ce qui est nécessaires à la floraison. Arroser le tout de douceur afin de nourrir ce qui a été semé. Le soleil lui donnera la chaleur nécessaire pour qu’elle s’épanouisse.

Ainsi, d’ici peu, le jardin abandonné et horrible deviendra un jardin luxuriant et splendide. Il s’entretiendra éventuellement tout seul et répandra ses belles semences autour de lui. C’est la promesse qu’on m’a faite. Je m’accroche à cette promesse. À moi d’en faire une réalité.

1 commentaire:

  1. Quoi de plus merveilleux que de croire encore à la vie, ensemencer le jardin, pour qu'il redevienne merveille

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